Le matin même, juste avant que Nath Dumont, le réalisateur du film « 100 millions », ne prenne son train à Paris et ne dise à Joël Jouve, président du comité des fêtes de Mary-Mont-Saint-Vincent : « Je viens », le scénario imaginé pour la soirée à la salle des fêtes de Mont-Saint-Vincent tenait encore la route.
Sauf qu’à l’arrivée du TGV en gare du Creusot-Montceau… pas de réalisateur.
Entre-temps, Nath Dumont a été victime d’un malaise, et le train est parti sans lui.
Dès 20h, samedi soir, les figurants du film, eux, étaient bien là, emmenés par Angélo Arcarisi, PDG de l’imprimerie STI, située dans la zone Coriolis, où ont été tournées plusieurs scènes pendant six jours. Même Ludovic Berthillot, l’un des acteurs, était présent à leurs côtés, visiblement ravi de les retrouver.
Un grand nombre des 180 spectateurs ayant réservé leur place pour la projection de « 100 millions » espéraient aussi voir débarquer Kad Merad – peut-être à la fin du film – en surprise de la soirée. Même pas. L’acteur principal, aux côtés de Michèle Laroque, bien que de retour à Mary, n’est pas venu. Il n’avait plus un seul million à distribuer.
Quant au film sr le plan national, il a tout de même rencontré un succès honorable avec ses 173 000 entrées.
En revanche, réunir 180 personnes dans la salle des fêtes de Mont-Saint-Vincent, dans le cadre de Cinévillages, reste une belle performance pour un village de 300 habitants. Et ce, dans une salle « dont le confort est acceptable pour notre Cinéma Paradisio », osait plaisanter Joël Jouve.
Au moins, la population rurale accède, elle aussi, à la production cinématographique.
« 100 millions » est une comédie bien franchouillarde, avec une caricature très stylisée du syndicalisme.
À l’issue de la projection, le public, les figurants et l’acteur Ludovic Berthillot, se sont prêtés au jeu des questions-réponses (lire par ailleurs).
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J.B.
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