Mont-Saint-Vincent – La dixième nuit des merveilles, les murmures d’en-haut

Cette année, Mont-Saint-Vincent ne se contente plus de célébrer, il respire, il scintille, il s’ouvre comme un livre de légendes sous la lune.
La dixième Fête des Lumières & Créations ne se déroule pas, elle s’envole, vaste comme une constellation, foisonnante comme un jardin d’étincelles, ciselée avec la précision d’un rêve qui sait exactement où il veut briller.

Vendredi et encore ce samedi, le village devient une passerelle vers l’invisible.
Les artisans, alchimistes d’ombre et de clarté, laissent courir leurs doigts dans la nuit comme on écrit une prophétie.
Et partout, les illuminations s’élèvent, respirent, s’épousent, elles glissent sur les murs de pierre, s’enroulent aux venelles, s’accrochent aux toits comme des lucioles obstinées venues chuchoter des merveilles à ceux qui lèvent les yeux.

Mont-Saint-Vincent devient alors un phare suspendu sur son promontoire, un théâtre d’éclats où chaque pas fait naître une étincelle nouvelle.
On s’y promène comme on traverse un sortilège, le cœur un peu décalé, les sens en éveil, persuadé qu’au détour d’une porte un fragment d’aurore s’est égaré.

Et lorsque la nuit referme sa cape sur la fête, il reste ce bruissement, cette rumeur dorée, celle de la certitude d’avoir vu, l’espace d’un instant, un village devenir royaume et la magie prendre forme entre les mains humaines.

 

Les commentaires sont fermés.