Contre vents et marées, le comité des fêtes de Mary/Mont-Saint-Vincent n’a pas cédé à la tentation d’annuler la 52e fête des crapiaux. Il aurait pu en raison d’une météo incertaine mais c’est mal connaître l’opiniâtreté du président Joël Jouve et de son équipe de bénévoles qui samedi _ ils étaient 24 sur la brèche _ ont maintenu ce rendez-vous aussi « important que peut l’être le festival de Cannes » exagérait avec humour Josiane Corneloup, la députée de retour d’une semaine agitée à l’Assemblée nationale. Dire qu’elle était heureuse de se retrouver à Mont-Saint-Vincent avait juste le goût d’un doux euphémisme.
De goût, parlons-en, de saveur aussi, sans oublier la texture des crapiaux qu’il est encore possible de déguster encore toute cette après-midi place de l’Arquebuse, son lieu originel. C’est vraiment l’endroit idéal pour déguster un crapiau et déambuler au milieu des stands des 25 exposants. « La place de l’Arquebuse est un lieu fétiche » reconnaissait le maire Jean Girardon.
Donc la bataille du crapiau fait rage avec d’un côté les femmes, de l’autre les hommes. Qui fait le meilleur crapiau ? Aux visiteurs de donner leur avis. A gauche comme à droite, ils sont excellents, « ça vaut bien un 10 sur 10 » assure un maître crapiau. Mais la main experte de ces dames confère au crapiau ce p’tit truc en plus. Par galanterie.
Une envie de crapiau, alors une visite à Mont-Saint-Vincent s’impose ce dimanche après-midi avec notamment la présence de combattants de Bourgogne, Burgundiae Milites. « Nous sommes de la même époque que l’église du XIe siècle. C’est une nouvelle troupe qui a deux ans d’existence et vient de Saint-Loup-de-Varennes. Ils n’ont pas d’armure _ elle arrivera plus tard au Moyen-Age _ mais savent se battre. Que ne ferait-on pas pour un crapiau !
J.B.