Que du bonheur ! La journée des peintres et sculpteurs ce dimanche à Mont-Saint-Vincent a été une ode à la joie qu’un certain Ludwig van Beethoven a magnifiquement mis en musique dans son Hymne à la joie dans son dernier mouvement de la 9e symphonie.
Le célèbre compositeur allemand n’aurait pas dépareillé au milieu des artistes qui se sont appropriés le temps d’une journée ce décor naturel qu’est Mont-Saint-Vincent. Promouvoir l’art sous toutes ses formes est l’une des missions des Amis du site. Peindre ou sculpter, c’est mettre son âme à nu, une composition métaphorique qui exprime toute une palette de créativité que chacun est libre d’exprimer selon sa propre vision.
La musique transporte comme l’amour transcende. Chaque note exprime une émotion, un coup de pinceau exhale une symphonie de nuances.
Mont-Saint-Vincent, la médiévale, se prête à merveille à révéler les sens les plus profonds des artistes. Ici, il règne une atmosphère hors du temps, c’est le fil du temps que Corado Boust a imaginé, créé avec son langage, mêlant Don Quichotte et les éoliennes dont il sort vainqueur d’un coup de lance.
Du côté de l’église, autre artiste, autre symbole de l’art. Isabelle Gauthier est modiste chapelière et a confectionné des couronnes, l’une de mariage, l’autre funéraire. La vie et la mort. « C’est pourquoi j’ai voulu me placer à l’entrée de l’église » dit-elle.
Plus d’une vingtaine d’artistes a laissé libre cours à son imagination, à sa fantaisie. Ils ont ouvert les portes du temps.
Jean Bernard