Avant de bénéficier du réseau de chaleur bois qui doit alimenter une vingtaine d’habitations, la salle des fêtes, la gendarmerie, l’école, la mairie et l’Ehpad, les habitants de Mont-Saint-Vincent, ceux du bourg, ont d’abord vu en particulier la rue principale se fendre en deux pour passer les canalisations.
C’était justement l’une des préoccupations de la population au cours d’une réunion avec le maire Jean Girardon et deux représentants de la société Forestner, en charge du chantier. « Quand vont s’arrêter les trous dans dans les routes ? » Les travaux auraient dû prendre fin en mars « mais nous avons pris de retard, alors ce sera pour Pâques ». Creuser dans les rues du Mont réserve parfois quelques surprises, notamment de grosses pierres. « Ce ne fut pas simple » faisait remarquer le technicien.
Les trous ont été rebouchés ou le seront pour permettre une circulation en attendant la réfection des chaussées. C’est pourquoi la CUCM a différé l’aménagement de la place Colasset.
En parallèle à l’enfouissement des canalisations, la chaufferie a pris forme sur le parking de la salle des fêtes, un gros cube en béton (qui sera habillé avec du bois) et abrite les trois chaudières à bois qui viennent d’être livrées.
Les premiers essais du réseau de chaleur pour l’eau chaude débuteront dans l’été avec d’abord la salle des fêtes qui lèche la chaufferie avant d’alimenter ensuite les sous-stations avec les particuliers, les bâtiments communaux et finir par l’Ehpad. Un réseau de chaleur bois qui va tourner toute l’année, à pleine charge l’hiver, plus modérément l’été pour l’eau chaude. L’économie sera l’équivalent 100 000 litres de fioul. Coût de ce réseau de chaleur, quelque peu unique dans un petit village, est de 2 M € dont 500 000 € par Forestner.
J.B.