Evidemment, le nom de Jean-Claude Pats ne vous dit rien. En revanche chez Michelin, il est l’un des hommes forts, à qui a fait appel le grand patron, Florent Menegaux, à son arrivée à la tête du groupe en mai dernier.
Il est vrai que l’entreprise clermontoise avait besoin d’un véritable arrêt au stand pour revoir tout la stratégie du groupe fortement secoué par une concurrence féroce dans la fabrication du pneu, en particulier en Asie.
Michelin a pourtant une aura qui ne se dément pas mais, aujourd’hui, elle ne suffit plus.
La venue ce mercredi de Jean-Claude Pats sur le site Michelin Montceau est donc un événement. Ne lui dite pas qu’il est DRH (directeur des ressources humaines), « je suis responsable du service du personnel. Chez Michelin, les hommes ne sont pas des ressources, vous êtes une personne pleine de ressource », explique-t-il sérieusement aux côté de Dimitri Fournet-Fayard, le patron du site montcellien, même si l’usine est implantée à Blanzy, histoire de ne vexer personne.
Michelin est désormais en profonde mutation, disons davantage intellectuelle avec la façon d’appréhender le présent et l’avenir que dans la performance pure de la fabrication des pneus. Le comportement de l’être est davantage scruté, qu’il se sente libéré dans la parole pour atteindre l’excellence, une formule chère à Dimitri Fournet-Fayard. « Nous voulons faire de Blanzy un pôle d’excellence et compétitif » disait-il en octobre dernier. Toutefois, malgré la compétence des équipes, des faiblesses restent à gommer « pour les transformer en avantages » ajoutait-il.
Jean-Claude Pats connaît le groupe Michelin mieux que quiconque. Il a débuté comme vendeur de pneus (on dit technico-commercial) il y a 32 ans avant d’occuper le poste de directeur général pour le Japon puis celui de directeur commercial de la division Tourisme Camionnette Europe. Il a donc rouler sa bosse.
Remettre l’humain au coeur du Bibendum
Il est donc venu à Montceau _qu’il ne connaissait pas encore _ faire un état des lieux, se rendre compte par lui-même de l’effet Menegaux, ce patron du CAC 40 qui a relancé le dialogue social avec trois des quatre syndicats, CGC, Sud et CFDT, en toute transparence et confiance sachant que la CGT n’a pas voulu signer l’accord de confidentialité, « car nous avons besoin d’être plus fort collectivement » assure Jean-Claude Pats,
Concrètement sur Michelin Montceau, ce dialogue _ comme sur les 15 site en France Michelin _ a conduit « à offrir à 100% des salariés d’échanger et proposer des idées pour nous faire progresser. Nous avons collecté 1000 idées à décliner dans un programme que je vais présenter au personnel » annonce Dimitri Fournet-Fayard. Nous n’en saurons pas davantage. C’est encore confidentiel. « Car si nous ne mobilisons pas toutes les énergies, nous serons à côté de la plaque » stipule le chef du personnel.
Jean-Claude Pats fait alors allusion au Hall 32, centre de promotion des métiers de l’industrie au service de tous (entreprises, formateurs et apprenants ), des outils innovants adaptés aux différents besoins.
Un centre à 30 M€ financé à 50% par Michelin ( https://www.hall32.fr/)
Parce qu’aujourd’hui, l’industrie a besoin de changer son image ringarde. On parle de 4.0, de digitalisation. Que Michelin doit aussi former aux nouveaux métiers et mettre l’accent sur l’innovation. Tester, expérimenter.
On ne vient plus chez Michelin pour un job et tout attendre de l’entreprise. C’était avant. Désormais « nous voulons attirer des jeunes dont l’objectif est de se réaliser en tant que personne et citoyen de la planète » souligne Jean-Claude Pats. « L’humain est un facteur clé » assure-t-il.
Et qui mieux que Michelin Montceau illustre parfaitement ces nouvelles exigences du travail, « un site qui a su se transformer et possède même un centre de recherche pour l’ensemble du groupe » souligne son patron.
« Ici, nous avons l’intelligence de la mobilisation collective » conclut le responsable du service du personnel du groupe Michelin.
Bel hommage.
Jean Bernard
Enlever vos test d’entrée qui serve à rien ! Vous voulez recruté du monde mais vous écarter les trois quart des personnes qui veule rentré. Sympa la politique de l’entreprise.
Louis, j’ai du mal à vous lire vos fautes d’orthographe me piquent les yeux, c’est donc pour ça que vous êtes fâché avec les tests d’entrée ! Prenez donc des cours de français !
L’orthographe à rien à avoir dans les test d’entrée aucun rapport vous êtes hors sujet.
Bonjour LOUIS
S ILS FONT PASSER DES TESTS D EMBAUCHE C EST AUSSI POUR ÉVITER DES TEXTES COMME LE VÔTRE AVEC PRESQUE UNE FAUTE À CHAQUE MOT
MINIMUM OBLIGE…..
Dans les test d’embauche ils nous a bien été préciser que l’orthographe était pas leur priorité. Eux leur priorité c’est des test de logique .
Il y’a plus de deux ans, j’ai été mis en attente avec un scoring de 90% à leurs tests, aujourd’hui je suis cadre dans l’industrie.
Je me rappelle du nom du RH… sans commentaire…
Pas besoin d’être un Littré pour assembler des pneux…
Bien à vous.
Vous les grands patrons du cac40 vous faites un tri énorme pour recruter vous devriez embaucher des gens qui veulent travailler et croyez moi il y a du mondes qui attendent que ça
« Ouaille » Litttré ? Mettez vous à la place du RH…. normalement lettré….
D’où pneux ? Les noms en …. « eu » prennent un x au pluriel.
Exceptions ….., pneu….. qui prennent un s.
Juste pour faire un peu d’humour dans ce monde de brutes ?
Pour info le Littré est un dictionnaire c’était une boutade et pour « pneus » à vrai dire je me suis posé la question…
Bonne fin de journée.
Et, taupe bleu, j’avais tout pris dans ce sens, d’où l’humour….
Cordialement
Moi je ne blâme pas les personnes qui font des fautes d orthographe mais plutôt notre système scolaire qui n ‘est plus en capacité d’ enseigner notre langue.
De réformes en réformes, la langue française se meurt.
J’ ai 60 ans et je souffre tous les jours en voyant ce qu’est devenu notre français.
PS Cette dégradation concerne toutes les catégories sociales, diplômés de hautes études y compris
Bonne journée
Lisa, je suis d’accord avec vous au sujet du système scolaire. Mais à un moment, les gens peuvent aussi se prendre en charge eux même, plutôt que d’attendre des autres. Celui qui veux s’améliorer en français peut acheter quelques fascicules à quelques euros ou même accéder à des cours gratuits sur internet. Mais cela demande du courage et du temps.