
![]()
Montceau-les-Mines accueille les Mecateameetings : 150 exposants et 2 000 visiteurs attendus sur trois jours (23, 24 et 25 septembre). Le salon réunit les professionnels de la maintenance ferroviaire.
Au programme : rencontres d’affaires, mais aussi conférences. La première portait sur le thème : « Les investissements de SNCF Réseau en Bourgogne-Franche-Comté dynamisent une filière industrielle au service des territoires ».
L’impact économique est important : l’État et la Région investissent 400 millions d’euros. Ces fonds visent à moderniser le réseau, à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à atteindre la neutralité carbone d’ici 2025, a rappelé Olivier David, directeur régional de la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement). Cela passe notamment par le verdissement du matériel ferroviaire. Mais il reconnaît, « La France a pris du retard ».
Chaque jour, entre 75 000 et 80 000 voyageurs empruntent les trains régionaux (TER, Mobigo), avec environ 800 circulations quotidiennes, auxquels s’ajoutent une quinzaine de trains de fret.
« En 2024, 192 533 trains ont circulé sur les lignes de Bourgogne-Franche-Comté, soit une hausse de 4,8 % par rapport à 2023 », précise Maxime Chotard, directeur régional de SNCF Réseau.
Les investissements bénéficient directement aux entreprises locales, notamment en Côte-d’Or et en Saône-et-Loire, qui ont participé aux rénovations des lignes Nevers–Montchanin–Dijon et Besançon–La Chaux-de-Fonds (la ligne des Horlogers).
« Mais comment mobiliser les moyens pour entretenir le réseau ? », s’interroge Michel Neugnot, vice-président de la Région chargé des déplacements. Il compare avec humour le réseau routier : « Là, on bouche surtout les trous ».
Il souligne l’importance d’innover, notamment avec des projets comme A-RTT, une voie expérimentale (lire par ailleurs), et le rôle central du Mecateam dans ces évolutions.
Pour Olivier David, la réussite passe par une meilleure articulation entre les différents modes de transport : « Il faut des trajets sans coupure, de la maison jusqu’au travail ».
Maxime Chotard conclut : « Aujourd’hui, nous faisons un état des lieux du réseau. L’État et la Région définissent leurs objectifs, et nous adaptons notre stratégie ».
![]()
J.B.


