Les animaux sont alignés côte à côté sur le bord de la route, devant le bâtiment qui abrite le foin. Cinq brebis égorgées sont exposées comme un tableau de chasse. Manque l’auteur. Dans la nuit de dimanche à lundi, le loup, selon toute probabilité _ qui reste toujours à déterminer _ a frappé.
A Martigny-le-Comte, sur la route de Ciry-le-Noble, Jean François Saborin, le père, travaille avec son fils, Thibaud. « Ce matin (lundi), vers 7h30, nous avons découvert les bêtes, deux dans le pré juste derrière le bâtiment (avec le foin) et trois autres, juste à côté dans le pré du voisin » raconte Jean-François Saborin.
Aussitôt, ils appellent les gardes de l’ONB (office nationale de la biodiversité) qui arrivent pour effectuer les prélèvements. « Ils m’ont dit que c’était bien un loup d’après les morsures à la gorge » ajoute Jean-François Saborin. En juillet, une brebis avait déjà été tuée dans les mêmes conditions.
Depuis la dernière attaque, le 18 août du côté de Viry, chez les Saborin, on ne pensait plus au loup. Mais le retour à la réalité est cruel. « Les 20 brebis étaient dans le pré pas très loin de notre habitation. Le chien n’a rien dit, je n’ai rien entendu » soupire le père de Thibaud Saborin.
Ce qui ressemble beaucoup à un loup a donc égorgé 5 brebis.Sur l’une d’elles, il a dévore 4 à 5 kg de viande. Les autres, ils les a simplement tuées. « Elle auraient dû faire des agneaux pour février. Ce sont 5 agneaux perdus en plus des brebis » peste le père.
Bientôt, les Saborin vont recevoir une clôture électrique de la Chambre d’agriculture. En attendant, dès ce soir, les 35 brebis sur un troupeau de 40, vont dormir à l’abri.
Toujours est-il que le loup semble avoir pris pour camp de base Martigny-le-Comte et ses environs.
Jean Bernard
On attend encore combien de brebis pour réellement agir est chasser ce ou ces loups ….
on appele ça rewilding, non c’est un crime, on ne touche pas au animaux de ferme , donc une bonne balle (…) est la solution rien d’autre moi j’en ai mar de voire ces brebis morts …