Communiqué du CODEF.
IL EST QUESTION DE LA SURVIE DE NOTRE HÔPITAL
105 000 Habitants en perte de chance
LE 30/10/2021 sur France Culture
« Tout le monde doit s’engager dans la défense de l’hôpital public » “Fermeture des lits d’hôpitaux, souffrance des étudiants en médecine… La crise sans fin de l’hôpital et du système de santé publique avec le neurologue de la Pitié-Salpêtrière François Salachas.
François Salachas : « Je mène une bataille, une vraie lutte pour obtenir que l’hôpital public survive. Et dans cette bataille, le collectif dans son ensemble doit s’engager : médecins, paramédicaux et usagers. On l’oublie souvent, mais on ne gagnera pas cette bataille sans l’aide et l’implication majeure des usagers. Tout le monde aura besoin un jour de l’hôpital public : on a
l’impression qu’il sera toujours là, comme Notre-Dame d’ailleurs. Mais si on ne met pas tout en oeuvre dès maintenant, l’hôpital public va s’écrouler et disparaître. »
Cette communication récente d’un éminent neurologue que nous avons reproduite en partie cidessus, confirme l’analyse du Codef et justifie sa détermination à mobiliser la population, les agent·es hospitaliers et les élu·es qui la représentent, pour la survie de notre centre hospitalier : «sans l’implication majeure des usagers », notre Hôpital « va s’écrouler et disparaître ».
C’est une certitude et sa “disparition” a commencé depuis plusieurs années avec la fermeture de la maternité, de la chirurgie…. C’est maintenant la cardiologie qui est en ligne de mire. Tous les cardiologues avaient pourtant élaboré un projet d’organisation territoriale de cette discipline, laissant toute sa place à notre Hôpital pour faire face aux besoins de la population de notre bassin
de vie. Projet rejeté par la directrice du GHT sous couvert de l’autorité de l’ARS, qui a pour objectif de regrouper, recentrer la cardiologie à l’hôpital de Chalon. Comme si cet établissement à la capacité de faire face aux pathologies cardiaques de tout le territoire nord de notre département.
Une aberration d’une inhumanité choquante.
Mais nous n’allons pas ici refaire l’historique du démantèlement. Notre objectif est de “mettre tout en oeuvre dès maintenant” pour éviter le pire. En sauvant notre Hôpital, nous sauverons les Hôpitaux de la Guiche et de Toulon sur Arroux.
Et sans doute de commencer à créer un véritable rapport de force face à l’obscurantisme de l’ARS. Nous appelons à un rassemblement massif le :
SAMEDI 4 DÉCEMBRE à 10H
Esplanade de la Mairie à Montceau
105 000 Habitants en perte de chance
« Vous êtes concerné·es ! »
C’est sur que eux, ils ont fait ce qu’il fallait hein ?
A tout bloquer, tout refuser, ils ont aussi, grandement contribué à la dégradation de la situation.
Il y a 40 ans, le patient était la dernière roue du carrosse, car le personnel pléthorique préférait passer ses journées à boire le café en salle de repos, et maintenant, le patient est toujours la dernière roue du carrosse parce que le personnel courre dans tous les sens.
Au final, rien n’a changé pour le patient, mais ça coute moins cher !