Pierre Desoutter (à droite) en compagnie de Salvatore Marteddu, président de la MGEN 71 qui a participé à l’événement au lycée Haigneré.
A quoi peuvent ou doivent s’attendre les lycéens de Claudie Haigneré alors « que des moments de réflexion sont nécessaires et indispensables à la pérennité de nos sociétés où les valeurs s’entrechoquent, où le contexte économique est plus que questionnant » a souligné Pierre Desoutter, proviseurs du lycée professionnel Claudie Haigneré, en préambule de la Journée de l’Economie Sociale et Solidaire.
Il rappelait que le 6 juin dernier, le lycée fut le théâtre de la soirée de l’inclusion, c’est-à-dire comment accompagner au mieux ces lycéens qui, parfois, pouvaient présenter des difficultés scolaires durables et persistantes, des situations de handicap ou encore des pathologies particulières.
Donc les enjeux sociétaux touchent grandement les vies institutionnelles et doivent ouvrir les yeux de chacun sur l’inclusion qui a pour objectif l’insertion positive des jeunes dans la société, que l’économie sociale et solidaire est une économie nécessaire pour une société plus juste pour que ces jeunes soient mieux outillés pour répondre demain et après-demain à ces enjeux, de comprendre que la laïcité doit préparer les lycéens au mieux vivre ensemble.
Cette Journée de l’Economie Sociale et Solidaire s’inscrivait dans la dynamique des Cordées de la Réussite, un dispositif ministériel qui se veut de susciter l’ambition scolaire des élèves de la classe de 4e jusqu’à l’enseignement supérieur.
« Cette économie sociale et solidaire est plus que jamais d’actualité » souligne Pierre Desoutter. « Elle permet aux acteurs de ces champs professionnels de faire découvrir leur environnement de travail par le biais de portes ouvertes, de visites d’entreprises, de conférences, de forums, d’ateliers, de formations ou encore de rendez-vous festifs. Ouvrir vos entreprises, vos établissements, vos coopératives, à la vue des citoyens », martèle encore le proviseur.
Au final, il est juste de mentionner la crise des vocations, 10% de postes vacants dans la protection de l’enfance et, surtout qu’au lycée Haigneré, « les élèves peuvent par leur formation initiale et notamment le BAC pro ASSP, se destiner à ces missions car nous avons besoin de vos inspirations, de libérer les énergies, de penser d’autres formes de conception de l’économie » concluait Pierre Desoutter devant les intervenants à ce projet.
