membre du Parti de la Gauche Européenne-Section Bassin minier-
Loi immigration.
Depuis 1945, les élus de la République ont voté plus d’une centaine de textes sur l’immigration. Le gouvernement Macron n’échappe pas à la règle et présente sa deuxième loi en cinq ans (2018 Collomb et 2023 Darmanin).
Cette frénésie législative qui s’accélère au début des années 70 est caractéristique de la stratégie du « bouc émissaire » faisant des immigrés les responsables de toutes les crises pourtant générées par le capitalisme le plus débridé. Diviser le monde du travail a toujours été une des armes essentielles de l’exploitation capitaliste et c’est aussi un moyen d’entraver la nécessaire convergence des intérêts de classe. Cette dernière loi immigration particulièrement durcie après son examen au Sénat permet de faire diversion
face à la montée en puissance d’un État autoritaire et la mise en place d’une économie de guerre en France, en Europe et dans le monde.
Ces discours xénophobes s’appuient sur des mythes et des affirmations infondées qui trouvent un écho bien au-delà des rangs de l’extrême droite.
Par exemple, en 2022, la France compte 4,5 millions d’étrangers, soit 7,7 % de leur population, ce qui la situe autour de la moyenne européenne 8,4 %. Contrairement aux arguments rabâchés pour durcir encore plus la loi soumise au Parlement, les migrants et les réfugiés participent à la vie économique et ne prennent pas le travail des nationaux.
Pourquoi ? En premier lieu, les immigrés sont avant tout des consommateurs dont les besoins, pour être satisfaits, nécessitent de développer l’emploi. Ils participent ainsi à accroître la demande de biens de consommation, de services, de logements. En second
lieu, il existe une réelle relation de complémentarité plutôt que de substituabilité entre la main-d’œuvre immigrée et la main-d’œuvre autochtone. Il existe plusieurs marchés du travail séparés par des cloisons pratiquement étanches. Des secteurs comme le bâtiment, la restauration (cuisine et plonge), le nettoyage, la sécurité, l’aide à la personne sont largement réservés aux étrangers. Ceux-ci ne prennent le travail de personne, car aucun « national » n’accepterait les conditions de de travail désastreuses dans ces branches professionnelles. En d’autres termes, les étrangers se chargent des tâches que les nationaux ne veulent plus accomplir, tâches caractérisées par les célèbres « trois D » (dégueulasses, difficiles, dangereuses).
Pour le Parti communiste français, les raisons objectives et positives d’intégrer les populations migrantes sont avérées et l’Europe vieillissante a besoin d’une population active renouvelée. Nos budgets fiscaux et sociaux ont besoin de travailleuses et
travailleurs cotisants dont le régime de la clandestinité et de l’exploitation les prive.
Régulariser la situation des migrants pourrait tarir à la source les réseaux de passeurs et mafieux de tous genres.
Nos élus au Sénat et à l’Assemblée nationale ont porté et porteront des amendements de très grande qualité pour « dénoncer la défiance, les préjugés, la suspicion à l’égard des étrangers, considérés comme des profiteurs, voire des délinquants. Ils réfutent cette vision populiste anti-immigration et considèrent que la France doit faire preuve de responsabilité et garder à l’esprit l’immense apport humain et matériel que les étrangers lui ont déjà apporté. Les migrants ne doivent pas être perçus comme un fardeau pour la société. Il faut en finir avec la politique migratoire répressive menée depuis plusieurs années qui réduit le
migrant à la figure du clandestin, du retenu destiné à être expulsé ».
Comme si l’on n’en avait pas encore assez.
le nombre impressionnant de commentaires devrait vous alerter sur ce que vous représentez aujourd’hui.
Pourtant vous abordiez un sujet porteur !
Bonjour camarades. À vous lire je comprends que pour vous » les autochtones » comme vous les nommés sont des fainéants puisque pour vous ils n’acceptent pas d’occuper les emplois difficiles que seuls vos protégés font.
Vous êtes toujours pathétiques dans vos analyses mais chez vous à n’en pas douter il s’agit d’une pathologie.
Nous voyons bien que rejeté par le Peuple de France
votre stratégie consiste à draguer les populations immigrées auxquelles vous faites injure en ne voyant pour eux que la possibilité d’accéder des emplois dont nous avons bien compris vous classée ceux ci dans votre analyse dans les emplois que vous voyez comme subalternes.
Les européennes sont dans votre ligne de mire et nous aimerions bien sûr que vous vous occupiez justement d’améliorer les conditions de travail dans se que vous décrivez à demi mot comme des emplois de sous qualifiés afin que ceux que vous nommez » les autochtones » avec un certain mépris puissent avoir de l’emploi.
Mais votre but n’est pas l’amélioration des leurs conditions de travail celui-ci est tout simplement de justifier votre collusion avec les minorités comptant sur eux pour les élections futures.
La preuve que le travail ne les intéresse pas … ils ont été jusqu’à supprimer les outils qui ornaient leur drapeau !!
Tout le monde a bien compris que la transhumance voulue par Macron pour repeupler les campagnes et » en même temps » désengorger les villes était enclenchée . Alors pourquoi ne pas mettre à contribution en priorité les défenseurs de l’immigration comme le PCF ? Je suis sur que tous ces gens qui prêchent la bonne parole seraient ravis d’accueillir chez eux , gratuitement , des immigrés.