membre du Parti de la Gauche Européenne-Section Bassin minier-24 10 2020
Contre le projet de loi de finances pour 2021
Après une semaine d’examen, nous devons nous prononcer sur la première partie du projet de loi de finance. Cette partie, qui concerne les recettes de l’État, est évidemment essentielle : c’est elle qui détermine les moyens dont il disposera dans les mois qui viennent pour relever les défis de la crise sanitaire, économique et écologique. Durant les débats, vous n’avez cessé de vous féliciter de la baisse continue des prélèvements obligatoires depuis 2017, comme si elle pouvait constituer un projet politique. Dès lors, lorsque vous baissez de manière aveugle la fiscalité pour toutes les entreprises, comme vous le faites avec les impôts de production ; quand vous faites cadeau sur cadeau aux plus riches, comme vous l’avez fait depuis le début de la législature, vous mettez à mal l’État social, vous affaiblissez la solidarité nationale et détruisez les services publics. Le nombre de pauvres a augmenté d’un million.
Vous avez, de fait, refusé toutes nos propositions, toutes les propositions de la gauche pour financer la relance économique, répondre aux difficultés des plus fragiles et conduire une authentique politique de transition écologique. Vous avez refusé de taxer les dividendes et les GAFAM, et de supprimer les niches fiscales des grandes entreprises, au motif qu’il leur fallait de la stabilité fiscale. Cette stabilité vous importe bien moins lorsqu’il s’agit de baisser les impôts des grands groupes. Vous dites qu’il faudra que les Français remboursent la dette publique accumulée à l’occasion de la crise sanitaire. Mais lorsqu’il s’agit de dépenser pour les grandes entreprises ou pour les plus riches, sans contrôle et sans contreparties, la dette n’est soudainement plus un problème.
Le projet de loi de finance passe complètement à côté de son sujet. Alors qu’il nous faut d’urgence faire en sorte que l’État et les collectivités locales disposent de moyens renouvelés pour faire face aux enjeux sociaux et environnementaux, votre priorité est une nouvelle fois d’affaiblir l’État. Vous renoncez à soutenir les territoires et les secteurs qui en ont le plus besoin, pour déverser à flot l’argent public dans un tonneau des Danaïdes qui ne ruissellera malheureusement pas sur nos concitoyens dans la difficulté ou sur les plus petites entreprises.
Pour toutes ces raisons, le groupe Gauche démocrate et républicaine, qui a vu l’ensemble de ses demandes insatisfaites, votera contre cette première partie du budget. (Jean-Paul DUFREGNE Député PCF de l’Allier)
Pour un plan de transformation économique, sociale et écologique
Au regard de la gravité du moment, les parlementaires communistes, proposent un plan de transformation économique, sociale et écologique qui refuse de relancer le monde d’avant mais construit autour de solutions de court terme pour accompagner les “jours avec” ainsi que des mesures de moyen et long terme pour construire les “jours d’après”. (voir les propositions-23 pages)
Beau discours écrit bien sûr par le service de propagande parisien.
Je voudrais juste savoir sur quoi vous êtes d’accord ? Tout vos écrits sont des repousoirs et en fait vous êtes d’accords sur rien !
Cela vous va bien car tout comme le rn vous n’êtes pas aux affaires donc vous avez le bon rôle et vous vous en gargarisez.
A vous entendre tout irait mieux si vous étiez en responsabilité mais les exemples contraires où vos camarades sont au pouvoir sont légions.
Pour le pc Montcelien rien de nouveau il lui suffit juste de servir de relais au directives de la centrale.
Triste section qui lors de l’hommage au Pauvre Professeur assassiné par un islamiste n’a pas hésité à envoyer un de ces idéaliste qui certe avait le mérite d’être présent mais qui n’a pas trouvé mieux de venir à cet hommage en brandissant un énorme drapeau de pc au cas ou les personnes présentes ne savaient pas qui il représentait.
Avec des comportements Pareils vous en devenez ridicules.
Bref essayez de nous démontrer vos capacités à influer sur notre quotidien local et cessez donc d’êtres les perroquets de Paris justement parce vous n’avez rien à dire.