L’écriture, c’est comme le sport. Plus on en fait, plus les pages se noircissent. Dans ce domaine, Christophe Royer est devenu un expert. Le romancier du Bassin minier écume les rayons des librairies et les salons littéraires avec déjà une certaine notoriété dans une discipline qui plaît beaucoup aux femmes, le roman noir et ses violences et insécurités urbaines. Le crime ne paie pas, au moins il emmène le lecteur dans une énigme qui ne lui laisse pas le temps de souffler.
C’est précisément le cas avec le quatrième thriller de Christophe Royer qu’il a présenté à la médiathèque de Montceau-les-Mines en présence de nombreux lecteurs et de la nouvelle directrice, Emilie Donet.
Son roman s’intitule « Néréides ». Un titre que sa maison d’édition Taurnada a validé et que vous comprendrez véritablement en lisant l’histoire même si Google est là pour donner une piste.
Depuis 2019, Christophe Royer a littéralement plongé dans le thriller. C’est devenu son chez lui. Il en connaît toutes les ficelles et construit son polar en connaissant le début et la fin. Au milieu, il cherche les connexions. Chaque année il publie un nouveau roman, « Lésions intimes », « Une arête dans la gorge », La quatrième feuille » et donc « Néréides » qui, en réalité est son sixième volume après ses premiers pas dans la science-fiction et son duo « Projet sapience ». « C’était pour faire plaisir à mon fils qui n’a pas lu encore une page » rigole-t-il.
Avec « Néréides », Christophe Royer retrouve son héroïne, le commandant de la PJ lyonnaise, Natahlie Lesage, « que j’ai laissée au repos dans la Quatrième feuille ». Elle en avait bien besoin car, quand elle part à Albi pour enquêter sur une simple disparition, elle n’aura pas le temps de jouer la touriste au pays Cathare. « Effectivement, les chapitres sont courts, il n’y a pas de temps mort » explique-t-il, les cadavres se multiplient au même rythme que des disparitions mystérieuses. Et puis il y a cet énigmatique Monsieur Etienne…
Epuisée, Natahlie Lesage va vite retourner à Lyon où elle prend place dans le cinquième polar. Il est déjà rédigé.
Christophe Royer est un écrivain à l’imagination sans limite avec au moins une idée par page. Haletant !
Jean Bernard