Journées nationales d’action contre l’illettrisme.
JOUR 5 – Illettrisme et illectronisme sont-ils liés ?
L’illectronisme, kesako ?
Pour l’ANLCI, l’illettrisme numérique ou illectronisme désigne « la situation d’une personne ne maitrisant pas suffisamment les usages des outils numériques usuels pour accéder aux informations, les traiter et agir en autonomie dans la vie courante ». Alors que l’illectronisme peut avoir différentes causes (manque d’infrastructures ou de matériel, de formation aux outils…), l’illettrisme représente forcément une entrave à l’usage du numérique. On parle de double peine.
Le saviez-vous ?
13 millions de personnes sont en difficulté avec le numérique (Mission société numérique 2017). Et un adulte sur cinq éprouve de la gêne dans la vie quotidienne avec la lecture, l’écriture ou le calcul, impactant de fait ses capacités à utiliser pleinement les outils numériques.
En Bourgogne-Franche-Comté, l’INSEE a mis en évidence dans une étude régionale qu’un habitant sur cinq est démuni face à l’usage d’Internet, avec une cartographie de l’illectronisme à l’échelle des intercommunalités.
Idée reçue
FAUX ! Pour que compétences de base et compétences numériques soient désormais pensées conjointement lors des temps d’accompagnement et de formation, l’ANLCI a créé Duplex. Il s’agit d’une démarche intégratrice pour penser les parcours proposés aux personnes confrontées au double illettrisme en embarquant d’emblée les usages numériques !
