6 septembre 1944, une date qu’à Montceau-les-Mines, jeunes et moins jeunes ne peuvent pas oublier. C’est la libération de Montceau grâce à une Alliance sacrée au « sein des peuples de la liberté, soldats et civils, femmes et hommes, Français et étrangers, résistants de la première heure comme simple habitants qui cachent un soldat le temps que l’ennemi passe son chemin… »
Ces mots de madame le maire devant le monument aux morts, place de l’église rappellent que « cette alliance des forces de la Libération, cette addition des forces de la liberté, nous leur devons la vie ».
Marie-Claude Jarrot se devait en ce jour de commémoration, évoquer, cinq jours après l’émission du timbre commémorant l’arrivée en masse de Polonais sur le sol montcelliens, de relire quelques pages d’un Roman de Pologne en France. Revenir en septembre 1919 quand les Polonais descendaient dans les mines de charbon.
C’est le roman aussi de la guerre et des arrestations françaises mais également parce qu’ils étaient polonais. « C’est Jacques, Jeanne et leurs trois enfants, Daniel, René et Josette, rue des Oiseaux. Arrêtés parce que Juifs par deux policiers français avec lesquels Jacques avait l’habitude de jouer aux cartes. Jacques et Daniel seront déportés vers Auschwitz » raconte le maire. Et combien d’autres.
Partout en France et ici à Montceau-les-Mines, des hommes et des femmes ont montré à la face du monde que la patriotisme actifs a permis à quelques-uns d’être les instigateurs d’activités clandestines et de sabotages.
« C’est Montceau qui, en 1943, s’affirme comme la capitale résistante de la région ou quand les Gueules noires forcent l’admiration » souligne Marie-Claude Jarrot.
Montceau est libérée le 6 septembre 1944.
Montceau est décorée de la médaille de la Résistance le 24 avril 1946.
C’est la rue de la Résistance à Montceau et c’est la Résistance dans les rues de Montceau. « Celle qui a permis la liberté » relève madame le maire. Chacun a eu son rôle à jouer pour son pays. « Notre destin n’est grand que lorsque chacune et chacun tient sa place ».
J.B.
