membre du Parti de la Gauche Européenne-Section Bassin minier.
Les SCOP-TI célèbrent leur victoire contre le « monstre » Unilever
Il y a neuf ans, jour pour jour, ce vendredi 27 septembre, Unilever annonçait la fermeture de Fralib à Gémenos, près de Marseille. De manière presque cocasse, cet anniversaire a été fêté. Les SCOP-TI qui ont repris l’activité de production de thés et d’infusions sur le site, ont convoqué une conférence de presse sur le stand qu’ils tiennent à la foire de Marseille. « On est en train de réaliser ce qu’on avait dit pendant la lutte : Fralib va devenir un pôle de l’économie sociale et solidaire », a déclaré Olivier Leberquier, ancien responsable syndical CGT et actuel président du conseil d’administration de la SCOP. « La lutte a permis de s’attaquer à un monstre. On a fait la démonstration que des salariés pouvaient gérer une entreprise. Et pourtant Unilever ne nous a pas facilité la tâche en refusant de nous céder la marque Elephant qui existe à Marseille depuis 130 ans», a renchéri son acolyte, Gérard Cazorla. SCOP-TI a fêté ses cinq ans durant l’été et le bilan est positif. Parmi les 76 salariés qui sont allés jusqu’au bout de la lutte, 42 sont devenus des coopérateurs, 24 ont pu prendre leur retraite à taux plein et une dizaine a décidé de se lancer dans des projets professionnels différents. Côté activité, les clignotants sont au vert : chiffre d’affaires multiplié par dix, croissance de ce même chiffre de 25% cette année et des projets à foison. Très prochainement, la Métropole Aix-Marseille va céder les bâtiments et terrains à une SCI crées par deux mutuelles (Mutuelle France Unie et Mutuelle Entrain) qui les louera à SCOP-TI. Le loyer que verse cette dernière passera de 340.000 à 100.000 euros, dégageant de la trésorerie. C’est l’ombre au tableau: la faiblesse de la trésorerie. Un point sombre ? Les banques qui refusent d’accompagner ce projet à la hauteur nécessaire. Les SCOP-TI ont donc relancé la campagne de socio-financement (67.000 récoltés début juillet), suscité le projet mentionné ci-dessus de SCI et prévu de nouvelles innovations (vente de thé en vrac, passage de la gamme SCOP-TI en bio comme l’est déjà la gamme 1336.) (l’Humanité)
Eolane, Konecranes, Gerbe, MCD confection,…Et si les personnels de ces entreprises décidaient de se prendre en main et d’explorer une autre solution que la disparition de leur entreprise ? La Confédération générale des Scop (sociétés coopératives participatives), décrit une entreprise qui pérenniserait des emplois, appartiendrait majoritairement à ses salariés. Ils participeraient à la stratégie de l’entreprise, «la réussite n’y serait pas individuelle mais collective, les bénéfices y seraient partagés équitablement entre tous les salarié-e-s». L’innovation ne serait pas pensée au détriment des emplois, mais comme réponse aux défis sociétaux et environnementaux. L’argent ne sera pas une finalité en soi, mais un moyen au service de l’humain. Et, enfin, dans le monde d’après, les entrepreneurs individuels ne seraient pas seuls mais protégés et intégrés au sein d’un collectif.
Venez nous rencontrer. Notre section organise des permanences au 10 rue d’Autun à Montceau-les-Mines tous le mardi de 10h à 12h. Nous invitons les salarié-e-s de ces entreprises et des autres à venir nous rencontrer.
SCOP-TI: du rève à la réalité !
Vous voilà de nouveau dans vos délires. Il ni a que le pcf pour proposer de telles inepties.
Même en urss ils noseraient avancer ceci. Comme il avait déjà été dit vous voudriez dans vos délires
Reproduire les habitats partagés les terres cultivées en collectivité et pourquoi pas reconstruire les camps de reeducation.
Vous êtes pathétiques voilà pourquoi vous êtes maintenant si seul avec une poignée de partisans nostalgiques de l’union soviétique.