Après un an de travaux minutieux, la place Schneider au Creusot a dévoilé sa nouvelle silhouette, offerte aux regards comme un écrin réinventé. Son inauguration n’était pas seulement celle d’un aménagement, c’était la révélation d’une intention, d’une vision portée par la collectivité. Chaque choix, chaque ligne de lumière, chaque respiration d’espace reflète la volonté de renouer avec l’histoire du lieu. Le nom même de la place, témoin silencieux de l’ancienne résidence de la famille Schneider, trouve désormais un écrin à la hauteur de cette continuité mémorielle.
Les nouveaux aménagements traduisent l’ambition d’une ville qui souhaite faire de cet espace un véritable cœur battant, un lieu de rencontres, de déambulations et de fêtes partagées. Une place à vivre, ouverte et accueillante, où l’on s’attarde, où l’on se parle, où l’on se retrouve. Ici, la convivialité n’est pas un mot, mais une expérience.
Et puis, il y a cette nouvelle philosophie environnementale, délicate et ambitieuse, qui conjugue passé et présent avec une élégance assumée. Les matériaux clairs, choisis pour limiter la chaleur absorbée, redonnent à la place une respiration douce. L’albédo, avec son pouvoir réfléchissant, a offert en cette journée inaugurale un spectacle inattendu lorsque, à la nuit tombée, un flux lumineux s’est élevé du sol, comme si l’énergie du jour cherchait encore à dire son éclat.
Au milieu de cet écrin apaisé, des créatures d’un blanc immaculé surgies des entrailles de la terre, se sont dressées, mystérieuses et bienveillantes. Elles éclairent, veillent, invitent au rêve. Une danse en noir et blanc s’est alors engagée, subtilement dirigée par la vasque lunaire qui domine la place et diffuse une lumière douce, presque céleste.
Dans sa nouvelle livrée, la place Schneider scintillait comme une pierre précieuse fraîchement polie. Tout brillait, tout respirait, tout semblait célébrer la rencontre entre l’histoire, l’écologie et la vie quotidienne.
C’était beau, une place, la nuit. C’était beau une ville qui se réinvente en respectant ce qui la fonde, tout en ouvrant un chemin vers un avenir plus doux, plus partagé, plus lumineux.
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J.B.
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Les chiffres clés du projet
Coût total : 4 322 000 € TTC
_ travaux : 3 490 000 € TTC
_ maîtrise d’oeuvre : 227 600 € TTC
_ travaux rue Sembat/rue des Moineaux : 290 000 € TTC
_ divers, études et réseaux : 315 000 € TTC
Financements obtenus :
_ Région : 500 000 €
_ FEDER : 510 000 €
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