L’Abécédaire de Mines de rayons – B comme Bicyclette

 

 

Déjà en 68, ce mot était teinté de nostalgie dans la chanson d’Yves Montant. Il sonne un peu désuet, et nous fait voyager dans le temps comme ces photos du Creusot. Savez-vous d’ailleurs qu’il existe deux musées de la bicyclette en Saône-et-Loire (à St-Usuge et à Tournus) ?

Pourtant, si le tout-voiture l’a détrônée pour un temps, il semble que le retour de la « petite reine » soit le sens de l’histoire.

En effet, sur le plan personnel, elle allège le budget des ménages et améliore la santé lorsqu’elle devient un moyen de transport à part entière. Elle est aussi un tremplin vers l’emploi pour ceux qui n’ont pas le permis.
D’un point de vue plus global, la bicyclette est une réponse à l’engorgement des villes, à la pollution sonore et atmosphérique, à la raréfaction des ressources énergétiques et minières… rien que ça !

Tous les ingrédients sont réunis pour que la bicyclette soit tendance.
D’une part l’offre de vélos se diversifie pour répondre à tous les besoins : vélos à assistance électrique pour vaincre les reliefs et raccourcir les distances, vélo-cargo ou remorques pour transporter les charges (courses, jeunes enfants, livraisons…), vélo-pliants à embarquer dans les bus ou les trains, vélo gravel pour les vacances !
D’autre part la formation accompagne les changements d’usage des cyclistes ou futurs cyclistes, à tous les âges.
Ajoutez à cela la généralisation d’aménagements continus pour sécuriser et fluidifier les trajets dans leur totalité, et vous tenez la recette gagnante.

Mines de Rayons en tant qu’association prend une part active à cette histoire : vélo-école pour tous les publics, animations, ressourcerie vélo, et représentation des usagers concernant les aménagements actuels et futurs.

Pour nous, Bicyclette rime aussi avec Bien-être ou Bonheur… d’autres mots que nous aurions pu choisir pour cette lettre B !

Rendez-vous dans deux semaines pour la lettre C !

Nous remercions l’Académie Bourdon pour la photo de sortie d’usine et l’auteur de la page Facebook « Le Creusot Revisited » qui nous ont autorisé à utiliser les photos d’époque.

 

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