Communiqué.
Sans libertés, il n’y a pas de droits !
Sans droits sociaux, pas de libertés !
Depuis plusieurs semaines nos organisations appellent et participent activement sur l’ensemble du territoire aux mobilisations pour défendre nos droits et nos libertés, en particulier dans le cadre unitaire contre la loi sécurité globale et le schéma national du maintien de l’ordre.
Il est bien évident que le but du gouvernement est de restreindre la liberté d’informer, la liberté de la presse et de priver la population d’user de son droit d’expression, d’être informé, de manifester, de s’organiser pour gagner de nouveaux droits.
Et ceci dans un contexte de régression alarmante des droits sociaux (assurance chômage, retraites, diminution du budget de la sécurité sociale, loi travail…) alors que les plans de licenciement se multiplient, à l’échelle locale avec 500 emplois de perdus et que la précarité s’aggrave dans toutes les couches de la société, en particulier chez la jeunesse, les étudiant-es et les sans papiers.
Loin de vouloir changer de politiques sociales, ce gouvernement choisit la voie de la répression et de la restriction des libertés :
✦ Il reste sourd aux critiques, y compris internationales, sur sa loi de sécurité globale qui restreint la liberté de la presse, contribue à invisibiliser les violences policières au lieu de les combattre, et institue une société de surveillance (drones, caméras etc.), le pouvoir accru des polices municipales et la création de « milices » privées.
✦ Le projet de loi « confortant les principes républicains » sous couvert d’empêcher l’islamisme radical et le terrorisme, ouvre la voie à un contrôle de l’ensemble des associations et stigmatise encore davantage les personnes musulmanes ou perçues comme telles.
C’est aussi un pouvoir de contrôle de l’État sur toutes celles et ceux qui auraient “une idéologie qui se dresserait contre les valeurs de la République”. L’interprétation laissée au pouvoir aménage la possibilité de voir condamner tous celles ou ceux qui contesteraient des politiques gouvernementales, sous couvert d’une atteinte aux valeurs de la République !
Trois décrets sont venus en décembre donner la possibilité d’un fichage massif des militant-es, de leur entourage (notamment des enfants mineur-es), de leur santé, de leurs activités sur les réseaux sociaux et de leurs opinions politiques et/ou syndicales, et religieuses !
Après l’extension de l’état d’urgence, après les mesures liberticides prises au nom de la lutte antiterroriste et/ou Covid, il en va pour l’avenir de notre démocratie de combattre pied à pied ces différentes lois et décrets. État d’urgence sanitaire, Sécurité Globale, Séparatisme : Les libertés démocratiques sont menacées et si nous laissons faire le patronat continuera à les installer dans les entreprises.
C’est pourquoi, afin de jouer notre rôle de contre-pouvoir en démocratie, afin de défendre et réclamer nos droits sociaux, féministes, antiracistes et environnementaux, nos organisations appellent dans le cadre des mobilisations construites localement à se rassembler et manifester :
MARCHE DES LIBERTÉS
SAMEDI 16 JANVIER 2021 – 9H30 – Esplanade de la Mairie – Montceau
et sans ces syndicats gauchistes adeptes de la chienlie on serait plus heureux
et les commerçants seraient un peu plus rassurés
syndicats = grève= faillites = remanif contre les licenciements que vous provoquez vous mêmes
Mais la France n’est elle pas désormais difficilement gérable parce que le patronat est à l’origine du type de syndicats qu’il méritait et qui s’est généralisé ?
Pourquoi des salariés se sont révoltés ?
Une chance inouïe, leurs cadres en place en place doivent être mauvais car avec toute la misère qu’il y a dans ce pays, voici longtemps que des émeutes auraient dû avoir lieu non ?
et si on parlait du salaire des responsables syndicaux???? Je connais le problème ayant été entrepreneur et ayant donné du travail à beaucoup de personnes
Bien volontiers. Nous attendons les chiffres exact avec grand intérêt….. Ainsi, il sera possible de peser le pour et le contre.