Douze jours de grève. Déjà.
Hier, jeudi 16 juillet, après une semaine de silence, la direction finlandaise de Konecranes est revenue à la table des négociations. Certes, elle n’a pas déposé aux pieds des stackers un cadeau bien ficelé à faire bondir de joie les grévistes, qu’ils puissent dire « même si je perds mon emploi, je pars digne et la tête haute avec un bon projet pour me projeter dans l’avenir ».
Le rêve est toujours permis. Jeudi, la direction est revenue avec une nouvelle proposition loin de représenter une avancée majeure mais qui donne à réfléchir.
Parmi le personnel, certains pourraient se satisfaire d’une queue de cerise, d’autres de la cerise, « mais j’estime pour ma part que la nouvelle proposition n’est toujours pas satisfaisante » admet Julien Knepper, représentant du personnel. En somme, il faudrait et la queue et la cerise.
Qu’ont-ils obtenu ? Que les trimestres cotisés soient validés pour la retraite pendant le congé de reclassement (entre 12 et 24 mois). « Ce n’est pas énorme » souligne Julien Knepper.
Mais avancée il y a eu alors ce matin, ce sont les salariés qui vont trancher par un vote à bulletin secret.
La tendance, elle est mitigée.
Jean Bernard