Il y a passé vingt ans de sa vie, à l’époque chez PPM. Ce mardi, comme d’autres, il est venu soutenir ceux qui aujourd’hui vont peut-être perdre leur emploi chez désormais Konecranes. A sa façon, avec ses mots, il dit ce qu’il a sur le coeur.
P.P.M ce lieu que je connais tant,
Pour y avoir été pendant plus de vingt ans
P.P.M, un sigle , trois lettres
Qui sans tarder se firent connaitre.
Et bientôt, de nombreuses et belles machines
Furent produites, dans la nouvelle usine
Des premières draglines, aux autoportées
Combien d’engins furent ici inventés ?
Mais hélas, l’heure de gloire passée
L’on vit moult repreneurs aux portes s’amasser
Tous intéressés par l’imposant savoir faire
Qui permit de produire le célèbre Stacker
Ils firent peu de cas de l’important personnel
Et commencèrent sans vergogne leur coupe au scalpel
Allant même, oh infâme punition
De notre chère Usine, en changer le nom
S’ensuivirent les prétendus plan de sauvetage
Dont les salariés subiront les dommages.
L’effectif, perdant à leurs yeux toute valeur,
Fut sacrifié, apportant son lot de malheur.
Aujourd’hui, après tant de sacrifices,
Vous voilà désormais au bord du précipice.
Nous sommes ici avec vous pour maintenir l’emploi
Refusant du profit, d’en subir la loi !
Bravo Alain !!! Un beau poème !!
Je me permet d’en partager un en commentaire 😉
C’est la mort du travail, la mort de l’ouvrier
Que l’on sonne comme un instantané
On est pas des larbins que l’on prends
Et que l’on jette au vent
Nous sommes des humains
Et nous refusons ce destin
Protégeons notre usine, protégeons notre travail
Ils veulent nous abattre comme du bétail
Mais nous sommes déterminés
A résister !!!
Il ne détruiront pas nos vies et nos familles
Comme on pu le faire tant d’autres patrons
Nous protégerons notre patrimoine, notre industrie
Avec Force, Courage et Raison !!!
Elle est symbole de ma région mon usine
Comme l’on été autrefois les mines
Alors en la mémoire de nos ancêtres
Qui se sont battus pour que jamais ne s’arrête
Ce cœur ouvrier qui crie à l’unisson
Protégeons nos emplois camarades, faisons l’union !!!
Merci Yanis.
Nous partageons le même ressentiment…