Images furtives – La nature se réveille, poétique et infinie

Le matin effleure doucement les rives du Plessis, un voile de brume s’étend où le jour naissant s’invite. L’eau, comme un miroir, capte le souffle du ciel, gris orangé, teinté de tendresse éveille la terre.
L’horizon se teinte d’une lumière douce, tamisée, les ardeurs nocturnes se dissipent dans l’embrun de l’aube, chaque ondulation, chaque frisson de la surface calme, parle un langage secret entre le vent et l’eau.

Bien plus loin, le Rousset s’éveille sous un ciel plus grave. Les ombres des arbres, longues et pensives, enlacent la surface sombre de l’étang. Là, l’air est plus frais, l’obscurité plus lourde. Le soleil peine à se frayer un chemin parmi les branches, comme une lueur hésitante, fragile, il effleure l’eau, dispersant des éclats d’argent qui glissent entre les troncs et se perdent dans le silence.

Deux mondes parallèles, et pourtant un seul souffle.

Le Plessis chante dans un éclat tendre et le Rousset, plus secret, se laisse caresser par les premiers feux du jour. L’aube s’étend, caressant deux paysages dans un ballet silencieux, entre ombre et lumière.
La nature se réveille, poétique et infinie.

Photos Boston, pêcheur d’images

 

 

Les commentaires sont fermés.