Dans le cadre des Journées Nationales d’Action contre l’Illettrisme, le Greta agit.

JOUR 1 – L’illettrisme, est-ce vraiment un sujet ?

L’illettrisme, kesako ?

On parle d’illettrisme pour les personnes qui, malgré leur scolarisation, ne maîtrisent pas bien la lecture, l’écriture, le calcul et le numérique. Ces lacunes en compétences de base les empêchent d’être autonomes dans les situations simples de la vie courante. L’analphabétisme désigne, lui, des personnes qui n’ont jamais été scolarisées et le français langue étrangère (FLE) concerne toute personne qui arrive en France et qui doit apprendre la langue.

Le saviez-vous ?

2,5 millions : c’est le nombre de personnes en situation d’illettrisme en France métropolitaine soit 7 % de la population (IVQ INSEE-ANLCI 2012 / à titre de comparaison : FLE = 1,3)

En Bourgogne-Franche-Comté, les membres du GIP ANLCI (Etat, Conseil Régional, Conseils Départementaux, OPCO, Pôle Emploi, etc.) sont mobilisés dans un travail partenarial autour de l’illettrisme. Ils travaillent en étroite coopération pour renforcer la prévention et améliorer l’identification, l’accompagnement et la formation des personnes en situation d’illettrisme. A titre d’illustration, sur les 1144 actions JNAI recensées en 2022 au sein des 18 régions françaises, près d’une centaine se tenaient en BFC.

Idée reçue

FAUX ! 53 % des personnes en situation d’illettrisme ont plus de 45 ans. Une situation qui peut provenir d’un déficit de l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul, ou résulter d’un effritement des compétences de base, faute d’une pratique régulière de ces activités.

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