La santé est toujours un sujet prégnant alors quand madame le maire de Montceau accueille les diplômées d’Etat aide-soignant au salon d’honneur de l’hôtel de ville, c’est pour dire combien elle était heureuse de les féliciter et rappeler « notre attachement à l’ISFI (institut de formation en soins infirmiers) installé à Haigneré et rattaché à notre hôpital public ».
Marie-Claude Jarrot qui a rappelé que « le droit aux soins est un droit fondamental », a surtout mis en exergue ce beau métier d’aide-soignante. « Votre mission est d’accompagner le patient et adoucir sa souffrance. Quel bel enjeu. Vous avez tout notre respect ».
Elles sont au nombre de 22 à avoir obtenu leur diplôme d’aide-soignant. Chacun des intervenants, Maxime de Jésus, le référant de la promotion juillet 2024 et le nouveau directeur de l’IFSI, Julian Vadell-Martinez avec son raffiné accent espagnol, ont loué la réussite des élèves et la qualité des formateurs. « Vous allez exercer un métier exigeant mais gratifiant » qui demande « de l’empathie, de la patience et de la résilience », diront-ils.
Quand bien même Marie-Jarrot a espéré que toutes poursuivent leur chemin à l’hôpital Jean Bouveri, toutes en revanche ont trouvé un emploi en Saône-et-Loire. « Tout le monde a besoin de professionnelles de santé, Autun, le Creusot, Luzy et bien évidemment Montceau » soulignait le maire.
Cette cérémonie de remise des diplômes a été la dernière pour Isabelle Monnot après 37 ans passés à l’hôpital de Montceau et cadre à l’ISFI. Elle rejoint le centre hospitalier de Paray-le-Monial en tant que cadre supérieure.
La dernière pour Isabelle Monnot, la première pour Julian Vadell-Martinez, un directeur aussi élégant qu’érudit.
J.B.
Je suis une ancienne aide-soignante d’Ehpad en retraite et il faut vraiment avoir la foi chevillée au corps pour supporter les conditions de travail, le manque de personnel et de moyens….
Pour se motiver et continuer à croire en ce métier admirable, mieux vaut cependant faire fonctionner soi-même l’auto-gratification et l’auto-reconnaissance pour pouvoir avancer tout en gardant toujours un esprit d’empathie et de dévouement envers les patients/résidents, qualités incontournables pour un accompagnement et une prise en charge de la meilleure qualité possible
Bon courage à cette nouvelle promotion et bravo pour votre réussite
J’ai été diplômé en 2020, je travaillais en tant qu’aide-soignante de juillet à novembre 2020, en quelques mois, ça m’a suffit pour comprendre que ce métier m’a apporté un mal de dos, et mal partout, très physique et les mains dans la pisse et excrément sans aucune reconnaissance et empathie, travailler en horaires décalés, en nuits et jours fériés…..
Bref aujourd’hui je travaille dans le secrétariat et je suis heureuse
Comme les aides à domicile tellement utiles à notre société , professions difficiles physiquement et moralement, non reconnues à leur juste valeur , chacun devrait vivre une journée de leur travail pour s en rendre compte, elles elles méritent des médailles mais avant tout de meilleures rémunérations , on ne parle toujours que des infirmières
Tout à fait d ‘ accord avec ce commentaire. ….
Les métiers de la santé n ‘ ont plus rien de gratifiant ni de reconnu.
Pour preuve, les arrêts de travail récurrents mais justifiés par des pathologies musculo tendineuses, remplacés par des intérimaires mieux rémunérées et choisissant leur poste.
Et on continue de fermer des services, et on continue de faire travailler le personnel en sous effectif.
J espère que le rêve de ces jeunes diplômées ne va pas être
mis à mal mais j ‘ai des doutes.
Quant aux belles paroles de bonne politicienne de Me Jarrot, affirmant que le droit aux soins est un droit fondamental et bien permettez moi de lui répondre : NON, ce droit est bafoué par une carence d’ accés aux soins, fomentée par des décennies de politico technocrates de tout bord.
Bon courage à ces jeunes diplômées.
hé oui la mise en place des 12 heures suffit pour casser l ambiance du temps passé .
parler donc d’ un beau métier avec la réduction du personnel .
Aide – soignante depuis 14 ans, quand je lis cet article, métier reconnu et gratifiant, je me dis qu’ils ne savent vraiment pas de quoi ils parlent, mettez vous dans la peau d’un aide soignant durant une journée .N’IMPORTE QUOI
aide soignante depuis trop d’années !
COUREZ FUYEZ TANT QU’IL NE SERA PAS RECONNU A SA JUSTE VALEUR ! surtout en EHPAD
Politique comme hiérarchie vous mettent plus facilement la tête sous l’eau plutôt que vous aider à nager .
AS ( Aide Soignante ) comme AES ( aide éducative et sociale ) (nommé anciennement AMP ) « Aide Médico – Psychologique »
pour rappel l’AES métier identique à celui de l’aide soignante en EHPAD je le précise bien !UNIQUEMENT en EHPAD sauf que celle-ci perd au moment de la retraite l’augmentation de salaire donné lors du covid et jusqu’à la fin de sa carrière la aussi chercher l’erreur !
bref AS et AES un métier choisie par passion mais qui si le gouvernement ne le reconnait pas à sa juste valeur HUMAINE et FINANCIERE risque de partir à la dérive
Le manque de respect commence à l école. Pour info les étudiants basé au lycée professionnel de Blanzy de l IFSI n’ont même pas un salle pour manger le midi. L hiver tu manges dans ta voiture.
Politiques, directeur, encadrant hors sol