Communiqué de La France Insoumise de bassin montcellien.
Notre constat : la libéralisation contre notre santé. La France n’a pas de politique de santé au sens fort, c’est-à-dire de politique affichant des valeurs et des priorités démocratiquement débattues. Pire, ce semblant de politique de santé a été réduit à la seule dimension budgétaire. On ne parle de la Sécurité sociale que dans le cadre de la dramaturgie du « trou de la Sécu ». Et le seul but est d’acclimater les esprits à des « réformes impératives », visant la réduction des dépenses publiques de santé et leur transfert vers le secteur privé. Cette privatisation rampante profite d’abord aux intérêts privés, comme les assureurs et l’industrie pharmaceutique. Elle est aussi néfaste pour les structures de santé, leurs personnels et pour la santé de la population.
En réalité, elle est particulièrement coûteuse. L’exemple des États-Unis, dont le système de santé est majoritairement privé, devrait faire réfléchir. Les dépenses de santé représentent 17,1 % du PIB contre seulement 11,5 % en France et l’espérance de vie y est de 78.8 années (en baisse) contre 82.4 pour les Français. Les inégalités sociales de santé y sont encore plus élevées, les plus riches ont accès aux technologies de pointe alors que des millions de pauvres se ruinent pour combattre les cancers par exemple. Privatiser la santé est à la fois inégalitaire et inefficace ! Sans réflexion stratégique ni un regard sur le long terme, notre système de santé subit des cures d’austérité à répétition et aux effets désastreux pour la population. Délais de rendez-vous scandaleusement longs, pénuries de spécialistes, etc. L’accès aux soins devient de plus en plus difficile avec le développement des déserts médicaux. Le nombre de médecins généralistes a diminué de 8,4 % entre 2007 et 2016 et rien n’est fait ; en 2025, la France en aura perdu un quart.
Mais cela ne concerne pas uniquement la médecine de ville, le secteur hospitalier fait aussi face à des fermetures d’établissements, à la suppression de lits et à une insuffisance des effectifs de personnels soignants. La multiplication des dépassements d’honoraires qui rendent la santé de plus en plus inabordable, à l’heure où trois personnes sur dix renoncent à se soigner par manque d’argent. La dégradation d’organismes à la base de la prévention et d’accès aux soins primaires comme la protection maternelle et infantile (PMI), la médecine scolaire ou la médecine du travail. Ces trois structures relais doivent faire face à des suppressions de postes, qui causent l’affaiblissement de leurs moyens et de leurs missions . « source livret thématique l’avenir en commun 2017
Cgt….France insoumise…. gilets jaunes……etc…..même combat : emm …….le monde et manifester.. ça leur passé temps…..et quelle foule…. 50 à montceau samedi!!!!@
Que LFI commence par se poser la question de savoir pourquoi il y a tant de personnels non soignants dans les organisations de la santé public.
Et par la même occasion, elle pourra aussi se poser la même question par rapport au personnel non enseignant de l’Education Nationale.