Récemment, Thierry MALLOT, ingénieur biomédical du GHT a fêté sa fin d’activité professionnelle à l’hôpital Jean Bouveri.
Jean Michel SUIGNARD, Directeur Délégué du Centre Hospitalier de Montceau s’exprime avec émotion en qualifiant son collaborateur biomédical de professionnel remarqué, passionné mais aussi provocateur qui va manquer dans l’équipe de Direction et à l’institution.
Il regrette cet abandon au bord du rivage et lui souhaite le meilleur pour sa future vie.
Thierry MALLOT prend la parole avec un clin d’oeil à la généalogie sur ses origines bourbonnaises depuis 1583. L’occasion tombe à pic puisqu’un autre MALOT, prénommé Benjamin, aussi agent de la Direction des Technologies en Santé, pourrait être son cousin? A suivre donc.
Thierry débute dans le monde de la santé en créant le service biomédical à l’hôpital de Moulins en 1986. Tout était à inventer, ces structures étaient rares en France à cette époque, on en trouvait dans les CHU et les grands centres hospitaliers.
En 1993, Thierry MALLOT rejoindra la Bourgogne pour déployer le biomédical à Paray le Monial, Montceau et Autun, l’expérience acquise dans l’Allier ne fut pas de trop pour s’adapter aux spécificités de chaque établissement.
Quelques années plus tard, Mr MALLOT s’investit dans la sécurité des dispositifs médicaux dénommée matériovigilance, il traitera également le bug an 2000 qui a mobilisé beaucoup d’énergie pour pas grand chose.
L’ingénieur biomédical a contribué activement à la construction de Jean Bouveri en 1998 et Autun en 2005 par l’acquisition des matériels médicaux. Pour Montceau, il s’agissait du transfert de la radiologie et de la chirurgie à Galuzot, quant à Autun, tout le secteur court séjour est venu s’accoler à la clinique du Parc.
Thierry MALLOT renforce ensuite le dispositif matériovigilance en rejoignant la coordination régionale des vigilances à Dijon dont un travail débouchera sur une formation dispensée aux référents hospitaliers de Bourgogne. Cette coordination regroupait les vigilants en hygiène, hémovigilance, médicaments et dispositifs médicaux.
Acquérir c’est bien mais il faut aussi entretenir avec l’ équipe opérationnelle de maintenance qui évoluera au fil des années.
Les complexes relations entre l’hôtel Dieu du Creusot et Jean Bouveri impacteront l’ingénierie biomédicale par le transfert d’équipements médicaux en 2009 et 2015. Ces années ont été très perturbantes pour les professionnels de santé de la communauté urbaine.
La naissance du GHT Nord 71 en 2016 va intensifier les relations avec le biomédical de Chalon, ce qui permettra à Thierry MALLOT de mettre en place la matériovigilance dans un mode unique sans équivalent dans notre région de Bourgogne Franche-Comté et en France.
Le tout jeune retraité mentionnera des réalisations importantes telles que le congrès biomédical national à Dijon en 2017 et la journée régionale à Montceau cette année avec la venue des ingénieurs biomédicaux de Bourgogne-Franche Comté.
Thierry MALLOT conclue en précisant qu’il a eu affaire à 37 Directeurs de 1986 à 2023 du Bourbonnais à la Saône et Loire et émet avec humour le souhait que son successeur porte la sécurité des dispositifs médicaux à un niveau international.
Nabyl MNASRI, président de la CME intervient à son tour pour souligner l’intérêt du biomédical et notamment quand il a fallu gérer la crise Covid, avec l’apport urgent de matériels supplémentaires. Selon Nabyl, cette situation a induit une relation forte entre l’ingénieur et les équipes soignantes.
Cette osmose donne du sens à notre métier.
Il termine avec humour en souhaitant au «jeune marathonien» une excellente retraite.
Bonne retraite à toi Thierry.