Communiqué du Codef – Pour bien comprendre comment la population a été dupée par la Direction de l’hôpital Jean Bouveri, la Présidente du Conseil de surveillance, le Député de la 5ème circonscription, la Direction Générale à l’hôpital de
Chalon, avec comme maître d’oeuvre l’ARS de Bourgogne Franche Comté et la bénédiction du Ministère de la santé, il ne faut pas remonter très loin.
Depuis mai 2017 et l’annonce des trois scenarii par l’ARS, la stratégie de celle-ci a été de gagner du temps, de faire croire que nous allions conserver la chirurgie ambulatoire avec le troisième scenario qui avait, disait la rumeur, les faveurs de l’ARS. Tout cela pour faire en sorte que le personnel ne se rende pas compte de ce qui l’attendait. Cette mayonnaise a permis de créer de la division entre ceux qui ont tout misé sur l’ambulatoire et ceux qui voulaient maintenir toute la chirurgie. Avec le résultat que l’on connait, hélas !
Cette stratégie a été récurrente pour donner l’illusion que demain nous aurons un hôpital encore plus performant sans la chirurgie. Lors du reportage de FR3 Mesdames Ungerer et Jarrot « en ont remis une couche » pour faire croire que les spécialités qui existent depuis des décennies allaient devenir « des axes forts » à mettre à l’actif du développement post chirurgie. Il y a plusieurs façons de se moquer de la population.
Et puis coup de tonnerre : Madame Ungerer confirme la fermeture de la chirurgie conventionnelle et ambulatoire pour le 26 avril prochain. L’effet domino se met en route !
Pourquoi l’ARS devait-elle tenir jusqu’à aujourd’hui sans trop de vagues ? Tout simplement parce que l’autorisation quinquennale d’exercer la chirurgie arrivait à son terme et qu’il fallait mettre en oeuvre les conditions de sa non reconduction. Il fallait donc que la désorganisation des services de chirurgie soit ficelée pour fin avril, début mai 2018. Il ne restait plus qu’à l’ARS de prendre acte de celle-ci pour ne pas reconduire la dite autorisation. OUF, C’EST GAGNE ! Elle pourra se présenter devant la commission spécialisée de la conférence régionale de la santé, sereine, la victoire piquée au bout de la seringue.
C’est en 1870 que la société des Mines de Blanzy a créé un hôpital de 26 lits à Montceau, tout près de la 9 e écluse du canal du Centre. Pas très loin à Galuzot, le 28 Août 1913 la création d’un hospice public fut décidée. Suivront ensuite la création de la maternité en 1949 et en 1956 le service de pneumo-phtisiologie.
En 1918, compte tenu de l’augmentation du personnel, transformation de l’hôpital des mines existant en même temps que se construit un bâtiment annexe. Cette nouvelle installation, dotée de 82 lits, a été mise en service le 1er janvier 1922.
À partir de cette date, l’établissement est devenu une véritable référence, possédant deux salles d’opération avec leur salle de préparation et de stérilisation, communiquant directement avec la salle de radiographie. De chaque côté de ces salles, deux services distincts séparant les hommes et les femmes sont constitués en dortoirs de 10 lits, plus quelques chambres particulières.
Nous pouvons considérer que c’est depuis 1922 que l’on peut opérer à Montceau les Mines dans « de bonnes conditions » pour l’époque.
1998, Charbonnages de France tourne la page, intégration de l’hôpital des mines au sein du SIH (Syndicat Inter Hospitalier) de Galuzot réunissant l’ex hôpital des mines (privé à but non lucratif ayant délégation de service public) et l’hôpital Jean Bouveri hôpital public. L’hôpital des mines apporte avec lui son savoir faire dans le domaine de la chirurgie. De 1922 à 1998 environ 300 000 opérations réalisées selon les chiffres repris par les historiens.
2018, fermeture de la chirurgie conventionnelle et ambulatoire à l’hôpital de Galuzot.
1922 – 2018 : 96 années balayées, anéanties par une poignée de technocrates plus soucieux de leur déroulement de carrière que de réfléchir à la préservation de l’intérêt général. Les bâtisseurs qui ne sont plus là, et tout particulièrement Jean Bouveri, doivent se retourner dans leurs tombes. Nous devons faire l’effort de comprendre ce que nous vivons aujourd’hui, et dans le même temps, se souvenir d’où l’on vient.
Le 30 Mars 2018
Quelle naïveté !
Depuis quelques mois la fermeture de la chirurgie était actée…le combat du CODEF était pertinent mais….il aurait été judicieux,, connaissant l’avenir de l’hopital de se battre pour les emplois ! Mais là, rien.
Les élections professionnelles approchant, nous avons assisté à un autre combat.
Dommage.
Je me répète : tous les maires ( avec leur conseils municipaux) concernés ont jusqu’au 5 mai pour donner un avis négatif à ce plan PRS de l’ARS . Celle-ci ne pourra pas aller contre cet avis négatif consultatif des maires . MAIS PORQUOI NE LE FONT ILS PAS ? ….il n’y a pas que le Maire de montceau qui ne fait pas ce qui doit être fait mais à ce jour TOUS LES MAIRES sur le territoire de l’hôpital de montceau . Autun a émis un avis négatif à ce PRS . Le Maire de Chalon en tant que Président du conseil de surveillance a esté au TA pour une non réponse de la ministre. Qu’attends on ici ? Manifester est important mais il faut aussi faire son travail surtout quand la loi le propose : les Collectivités territoriales ont 3 mois pour émettre un avis consultatif sur le PRS .
Quant au délai du 26 avril pour démarrer montceau nouvelle norme …délai du 5 mai non respecté = Tribunal Administratif. Quel Maire va le faire ?
Bonsoir, qu’attendent donc tous les Maires des communes concernés pour s’unir et monter à Paris pour rencontrer M. le Premier Ministre, car le Bassin de vie est de + – 100000 habitants, il doit y avoir quelque chose à obtenir. Ils nous restent très peu de temps.
Car nous avons tous besoin de notre Hôpital.
Surtout ne pas faire la biographie de l’Hôpital , le passé est le passé.
Si manisf il doit y avoir elle doit être uniquement conduite par le Personnel et les Maires