membre du Parti de la Gauche Européenne-Section Bassin minier-
Il y a 80 ans mourait Pierre Georges, le colonel Fabien.
Né le 21 janvier 1919 à Paris, dans une famille ouvrière militante, Pierre Georges rejoint très tôt les Jeunesses communistes. En 1936, il s’engage en Espagne dans les Brigades internationales pour défendre la République face au fascisme.
Cette expérience forge son esprit et préfigure le reste de sa vie.
Dès l’occupation allemande, Pierre Georges devient l’un des premiers résistants actifs. Le 21 août 1941, il accomplit un acte d’un immense courage dans la France occupée : l’exécution de l’aspirant de marine Alfons Moser, au métro Barbès. Ce geste marque le début d’une nouvelle phase dans la lutte clandestine et fait de lui un symbole de résistance à l’ennemi.
Sous le pseudonyme de « Fabien », il prend des responsabilités dans l’organisation des groupes armés FTP. Il dirige des groupes de partisans qui sabotent les infrastructures ennemies et harcèlent les troupes d’occupation. Il met en œuvre des actions spectaculaires, contribuant à affaiblir l’occupant et à galvaniser les résistants. Le 25 août 1944, il participe à la Libération de
Paris. En route vers l’Allemagne à la tête d’une colonne rassemblant de nombreux jeunes ouvriers, il meurt au combat le 27 décembre 1944.
Devant son cercueil exposé sur les marches de l’Hôtel de Ville de Paris, des milliers de gens viennent lui rendre hommage.
Le colonel Fabien n’était pas seulement un homme d’action ; il était un homme de conviction, un modèle pour ceux qui refusaient de plier face à l’injustice. Il est devenu un symbole de la résistance française.
Paris a donné son nom à la place où s’est construit le siège de notre Parti.
Le souvenir de Pierre Georges, colonel Fabien, reste vivant, non seulement dans les livres d’histoire, mais aussi dans nos luttes contemporaines pour un monde de liberté et de justice sociale. Sa devise demeure vibrante : « Vaincre et vivre ».
En ce 80e anniversaire, nous honorons la mémoire du colonel Fabien et les principes qui ont fondé sa vie : la résistance à l’oppression, le combat pour la dignité humaine, la justice et la fraternité.