Communiqué de La France Insoumise.
Ces personnalités, soutiens du NFP, lancent un appel contre la « grande coalition » voulue par Macron.
« Nous demandons à toutes les forces de gauche de rejeter de la façon la plus nette la perspective d’une « grande coalition », qui est néfaste sous plusieurs aspects ».
Dans un texte publié ce jour, électeurs et soutiens du NFP se prononcent pour le respect de ce pourquoi ils se sont déplacés en masse aux élections législatives, donnant par leur mobilisation éclair la victoire au Nouveau Front Populaire.
Ils demandent « aux partis et aux mouvements qui se sont alliés dans le NFP » et à « toutes les forces de gauche » de s’opposer à un pacte de non-censure avec Emmanuel Macron et la droite pour « s’opposer avec la plus grande fermeté à la nouvelle tentative aux abois de faire violence à la démocratie et d’inventer des combines qui ont pour seul objectif de survivre quelques mois à sa faillite. »
À 14 heures, les dirigeants du NFP – à l’exception de LFI habitué à déjouer les coups de forces d’Emmanuel Macron – ont tous accepté de rencontrer le chef de l’État. Un piège évident en ce qu’une alliance ou un pacte avec les macronistes et la droite aboutirait à renier le programme du NFP, et donc à trahir les électeurs et les soutiens à cet accord dans le peuple. L’Insoumission retranscrit dans ses colonnes leur appel à refuser toute coalition avec Macron et la droite. Leur pétition est disponible pour signature en cliquant sur ce lien Pétition · Appel contre « une grande coalition » – France · Change.org
« Toute association de la gauche au macronisme, […] aurait pour conséquence inéluctable de laisser au Rassemblement national le rôle facile de seul opposant, et lui ouvrirait définitivement les portes du pouvoir.
Lors des législatives de l’été dernier, le Nouveau Front Populaire s’est agrégé autour d’une idée simple : pour battre l’extrême droite, proposer une alternative de gauche au macronisme déclinant et un programme de rupture nette avec les politiques néolibérales qui ont caractérisé non seulement les deux quinquennats Macron, mais aussi ceux de ses prédécesseurs, Sarkozy et Hollande.
Cette alliance, construite dans l’urgence de la dissolution décidée par surprise par le président de la République, ne constituait pas, pour nous, un simple accord électoral, mais la traduction concrète d’un projet stratégique pour donner à la crise économique, sociale, politique et institutionnelle que traverse la France, une solution fondée sur la devise républicaine : Liberté, Égalité,
Fraternité.
Nous partageons entièrement la position qui était celle du NFP dans toutes ses composantes à l’issue des législatives qui l’ont vu arriver en tête : Lucie Castets aurait dû conduire un gouvernement qui, se fondant sur le programme défendu par le NFP devant les électeurs, aurait ensuite eu pour tâche de construire, texte par texte, des majorités à l’Assemblée nationale.
On sait que le Président Macron en a décidé autrement, en donnant l’énième preuve de son autoritarisme et du peu de respect qu’il porte à la volonté des citoyens. En forçant son mandat constitutionnel, qui lui attribue le pouvoir de nommer, et non de choisir comme bon lui semble, le Premier ministre, il a confié les rênes du gouvernement à Michel Barnier, qui appartient à l’une des plus petites forces représentées à l’Assemblée nationale.
On sait aussi que cette tentative se fondait sur le rejet total, par les députés du « socle commun », du barrage républicain qui avait pourtant largement contribué à leur élection ; le gouvernement Barnier a lié son destin au bon vouloir de l’extrême-droite. Et on sait, pour finir, que cette expérience s’est terminée par un échec cuisant.
En électeurs et soutiens du NFP, la suite logique de cette série d’événements nous semble obligée : la tentative d’ignorer le résultat des législatives ayant échoué, les forces de gauche se retrouvent en position de force pour exiger de Macron qu’il respecte enfin la démocratie et les institutions républicaines, en laissant à la coalition qui a recueilli le plus grand nombre de suffrages la possibilité de gouverner avec son programme.
Cependant, fidèle à sa ligne antidémocratique et autoritaire, et décidé de prolonger ses politiques malgré leurs effets délétères sur tous les plans, Macron joue une autre carte : celle d’une « grande coalition » qui renouerait avec le « ni droite ni gauche » au cœur de sa première campagne électorale.
Nous demandons à toutes les forces de gauche de rejeter de la façon la plus nette cette perspective, qui est néfaste sous plusieurs aspects.
En premier lieu, pour le respect de la démocratie et du parlementarisme. Il y a quatre mois, le NFP disait vouloir fonder son action sur le programme approuvé par ses électeurs ; la recherche de majorités à l’Assemblée impliquait de faire du
Parlement le cœur de la délibération politique. Aujourd’hui, Macron, l’homme des 49.3 en série, convoque des chefs de parti à l’Élysée pour négocier un programme qu’aucun électeur n’a approuvé.
En deuxième lieu, parce que le compromis qui risque de sortir de cette perspective mérite bien le qualificatif de « pourri » : bientôt huit années de pouvoir macroniste sont largement suffisantes pour démontrer que le Président n’attribue aucune valeur à la parole qu’il donne, et qu’il est prêt à énormément de concessions vers la droite et l’extrême-droite, à aucune vers la gauche.
En troisième lieu, car l’objectif principal du NFP est de mettre un terme aux réformes et à la pratique verticale du pouvoir de Macron, qui a subi deux échecs majeurs lors de dernières élections européennes et législatives, et qui se retrouve
en encore plus grande difficulté après l’entourloupe qu’il a voulu essayer, et qu’il a raté, avec la nomination de Michel Barnier ; que des forces de gauche contribuent à lui redonner de la légitimité et de la centralité en lui laissant jouer le rôle de l’artisan d’un gouvernement « d’intérêt général » serait pour nous totalement incompréhensible.
Enfin, et c’est sans doute le plus important : il faut mesurer la colère social engendrée par les politiques et les réformes impulsés par Macron et ses disciples.
Toute association de la gauche au macronisme, même dans une logique de compromis, aurait pour conséquence inéluctable de laisser au Rassemblement national le rôle facile de seul opposant, et lui ouvrirait définitivement les porte du pouvoir.
Nous demandons donc aux partis et aux mouvements qui se sont alliés dans le NFP, mais plus en général à toutes les forces de gauche, politiques, associatives, syndicales, de s’opposer avec la plus grande fermeté à la nouvelle tentative d’un pouvoir aux abois de faire violence à la démocratie et d’inventer des combines qui ont pour seul objectif de survivre quelques mois à sa faillite.
Npf npf mais je crois savoir qu’il n’existe il ni a plus que les radicaux de lfi pour prononcer le mot.
Pourquoi me direz vous les extrémistes de gauche ( lfi ) continus à menacer ceux qui voudraient pour le bien de la France créer une coalition gouvernementale et bien tout simplement parce que leur gourou est descendu de son pied son perchoir et voit s’éloigner la possibilité pour lui d’être l’unique candidat pour la prochaine élection présidentielle.
Donc vous aurez compris qu’ils sont aux abois et vont de déclarations en déclarations afin d’intimider les forces Républicaines de gauche qui voudraient adhérer pour le redressement de la France.
Seuls les extrémistes croient encore à la démission du président Macron pour preuve melanchon a déjà lancé la campagne des signatures nécessaires aux candidats nous croyons rêvez.
Lorsque l’on écoute la panot qui déclare L’écrivain Franco algerien est emprisonné ml ais la France aussi a des prisonniers politiques ou bien la rousseau qui déclare si il est emprisonné c’est qu’il a des choses à se reprocher vous aurez compris qu’ils ont choisis le Camp des islamistes et aujourd’hui ils veulent vous faire croient qu’ils défendent la démocratie.
Donc j’espère que les femmes et hommes de gauche à qui il reste un soupçon Républicain et qui ne pensent qu’à la France et non pas à la prochaine élection présidentielle choisiront le camp du bien et laisseront les apprentis sorciers de lfi dans l’entre soit.
si les forces de gauche progressistes ne vous écoutent pas au niveau national Est-ce que vous quitterez ces mêmes forces au niveau local ?