Il devient de plus en plus difficile aux gilets jaunes du Magny de manifester en des lieux, appelons-les, stratégiques. Ils sont surveillés comme le lait sur le feu et au moindre débordement, les forces de l’ordre interviennent.
Ce samedi, les GJ ont voulu jouer avec davantage de finesse les trouble-fêtes. Sur facebook, ils annonçaient des lieux de rencontre à la Fiolle, au Magny et à Génelard. En réalité, le rendez-vous fut sur un parking à Gourdon. Avec toujours la présence de la police non loin de là.
Gourdon et route de Mâcon, n’ont rien d’extravagant. Ayant appris que le préfet assistait au lancement de la saison culturelle de la communauté urbaine à la villa Perrusson à Ecuisses, les gilets jaunes décidèrent de s’y rendre. A leur arrivée, le préfet avait disparu et les gendarmes sont apparus. Un déploiement de sécurité assez impressionnant.
Pas de préfet, un temps épouvantable, les gilets jaunes en profitèrent néanmoins pour visiter le jardin de la ville Perrusson et son exposition de sculptures avant de rejoindre le rond-point Jane Rose à Montchanin et retrouver leurs collègues.
J.B.
Plutôt. La 7 companies!!???
Ce marquage policier est vraiment inconcevable… Merci à l’obs de Bourgogne de n’en rien cacher ! Dénigrement et étouffement médiatique sont la tactique des dominants… Tenez bon braves GJ, nous sommes des masses à nous reconnaître en vous !
Il est vrai que les Gjs ont de plus en plus de difficultés à demeurer visibles à cause d’une présence policière totalement disproportionnée en rapport aux actions menées mais au Magny, on a de l’imagination… et des alliés inattendus en la personne de Mrs Macron et surtout Castaner qui a force d’arrogance, d’erreurs de communication, d’atermoiements ou au contraire de précipitation, de mensonges grossiers (cf la pseudo « attaque »de la Pitié salpêtrière) légitiment ce mouvement sans précédent des Gilets Jaunes. Sans parler de la politique fiscale, économique et sociale menée et qui apparait aux yeux de tous comme un outil non pas dirigé vers l’intérêt général mais uniquement vers l’intérêt particulier de quelques individus richissimes. Oui, comme le dit L’Benoit, nous avons encore le soutien massif de la population. Contrairement à notre Président, nous GJs avons une réponse politique (au sens noble du terme) et la décision finale se fera (je l’espère) dans les urnes à commencer par les Européennes pour lutter contre l’ultra-libéralisme puis les Municipales. La violence quelle qu’en soit l’origine est l’argument de ceux qui n’en ont pas…
Il fallait que ce soit dit.
Merci a vous, Gilets jaunes, d’être là.
D’aucuns disent que vous n’êtes pas le peuple. Le peuple est l’ensemble de ceux sur qui s’exerce le pouvoir. En cela, je me sens être le peuple et je suis avec vous. Vous êtes donc le peuple ; sans doute pas tout le peuple, pas le peuple de mougeons (nouvelle espèce issue des amours coupables entre des moutons et de pigeons), mais le peuple quand même.
En tout cas, ceux qui vous dénigrent ici et là, sur d’autres médias et les réseaux (anti)-sociaux sont pour l’instant invisibles et inaudibles à part par leurs pitreries masturbatoires que je viens d’évoquer et répétant ce que leur injecte les médias aux ordres.
Mais il est d’autres voix et d’autres voies.
Courage ! Ne lâchons rien !
Merci pour votre soutien. Nous en avons bien besoin car la tâche qui nous attend est immense. Quand je dis nous, ce ne sont pas que les GJs mais bien tout le peuple Français. Tout est à revoir (c’est d’ailleurs pourquoi nous avons tant de revendications). SI le plus urgent des problèmes à régler est la misère sociale (tant matérielle que morale) qui détruit les énergies. Le plus important, pour moi, est la question du climat car elle menace l’avenir de l’espèce humaine. Pour cela, on doit pouvoir compter sur des représentants à l’écoute. C’est le volet politique des GJs Jaunes avec la demande d’une VI ème République qui limiterait les pouvoirs du Président et le RIC (révocatoire si besoin) pour contrôler ceux qui sont censés nous représenter.
Vous voyez donc que notre combat ne se limite pas à être visibles aux ronds points. Si des gens comme vous ne veulent pas risquer la répression policière, il y a tant à faire dans tant de domaines et ce dans une salle de réunion, sur le camp ou même chez vous. Si j’osais, je vous demanderais, mon cher Goliath de rejoindre la fronde (lol).
Je l’ai déjà rejointe. J’ai participé à la table de travail « Revendications » durant plusieurs mois.
J’ai aussi participé à la réunion de vendredi soir organisée par La Libre Pensée 71 sur la démocratie. J’y ai rencontré Yves et quelques autres d’entre vous.
Bien sûr, je milite pour le RIC qui à mon avis est essentiel si on veut changer durablement notre société. Tout le reste ( justice sociale, justice fiscale, environnement…) en découlera.
J’ai une attente énorme et impatiente : la convergence avec les partis de gauche (la vraie gauche) et les organisations syndicales. Vous savez, ce que les mougeons appellent la récupération, mais que moi j’appelle convergence, solidarité, union, rassemblement.
Vous l’avez compris, je suis un vieux con de militant gauchiste, un sale bolchévique ou un anarchiste ignare, voire un terroriste comme on dit ici. Mais on peut me qualifier comme on veut, j’ai l’habitude. J’ai fait ma première manifestation à 16 ans ; c’était en 1971, j’ai croisé et soutenu le regard des chiens de la république et ils étaient autrement plus rudes que nos policiers chochottes qui portent plainte pour un petit coup de bouteille en plastique donné par une femme. Je leur ai même craché à la gueule et j’en suis fier. Ils rendent la monnaie au centuple, mais je suis toujours là, debout, le poing levé et la tête haute. Alors vous imaginez bien que les valets du capital, ceux qui courbent l’échine, les petits esprits, les froussards qui nous vilipendent par médias interposés, mais surtout pas les yeux dans les yeux, qu’ils se nomment Republiqun, Epicurien, Machin71 ou Bidule me font rire doucement avec leurs messages désespérés, répétitifs, vides de réflexion et par conséquent absents d’arguments.
Il vont devoir se faire à l’idée qu’il n’y a pas d’ordre social sans justice sociale. Quand ils l’auront compris, ils pourront passer le message à leurs maîtres et à leur dieu.
Tiens, je te laisse mon adresse de courriel. Yanis l’a déjà : opuscule@gmx.fr
Vingt dieux, ça fait du bien !