Il faudra peut-être qu’un jour, le monde du football français accorde ses violons.
Vendredi, en début d’après-midi, en raison de prévisions météorologiques alarmantes _ risque de grand froid et de neige _, la Ligue de Bourgogne–Franche-Comté annulait purement et simplement les rencontres du week-end. Il fallait presque s’attendre au pire dans la nuit de samedi à dimanche. Bref, autant chez les pros de la météo qu’à la Ligue, on ouvrait grand le parapluie.
Indépendamment du fait que la rencontre de N3 entre Sens et le FC Montceau a donc logiquement été annulée samedi soir, le lendemain (ce dimanche), le stade des Alouettes, à Montceau-les-Mines, voyait pourtant un match de Coupe de France féminine (1er tour fédéral) se disputer sans le moindre problème.
« C’est ainsi », disait, à peine contrarié, un dirigeant du club local. « La Fédération Française de Football, qui gère la Coupe de France, n’a pas interdit de jouer malgré les alertes des prévisionnistes. »
Le match féminin FC Montceau (R1) – Molsheim (D3) a donc eu lieu. Les Montcelliennes ont subi la loi des Alsaciennes et ont été éliminées sur le score de 6 à 0.
Par déduction et ironie du sort, si le match de Coupe de France (8e tour) entre le FCMB et Montpellier avait dû se tenir hier, samedi, la rencontre aurait eu lieu… alors que dans le même temps, en R1, tous les matches avaient été annulés, toujours à cause de la météo. Va comprendre, Charles !
Avec la Fédération, on joue ; avec la Ligue BFC, on ne joue pas.
Ils jouent avec les nerfs des dirigeants de club ; là-dessus, au moins, ils sont raccords.
J.B.
Match de Coupe de France entre le FC Montceau et Molsheim, dimanche après-midi aux Alouettes.
