Il reste, au lendemain, ce sentiment étrange, presque irréel, d’avoir vécu quelque chose qui dépasse le simple cadre d’une soirée de boxe. Samedi soir, au cosec de Sanvignes, la Fighting Night IX a offert bien plus qu’un spectacle, une véritable immersion dans l’émotion, la sueur, la passion et l’hommage.
Les lumières ont balayé la salle comme des vagues de feu, révélant tour à tour les visages tendus des boxeurs, les mains serrées des entraîneurs, les regards émus du public. Sur le ring, chaque coup portait son histoire, chaque silence entre deux rounds pesait comme une prière. Et au cœur de cette nuit, un nom, une présence, Fabien San Millan. Déjà son souvenir planait dans l’air, comme une énergie douce et puissante à la fois, guidant les gestes, unifiant les cœurs.
Autour du ring, les bénévoles, les partenaires, les organisateurs ont vu leur travail récompensé par cette réussite éclatante. Chacun, à sa manière, a contribué à cette alchimie fragile entre sport et émotion, entre hommage et fête.
Les cris du public, les éclats de lumière, les mains levées des vainqueurs, tout cela compose aujourd’hui une mosaïque de souvenirs. Il y eut des défaites, bien sûr, mais aussi des victoires éclatantes, et surtout ce sentiment commun d’avoir partagé une nuit hors du temps, suspendue entre l’effort et la mémoire, entre le combat et le respect.
Au lendemain du Fighting Night IX, il ne reste pas seulement des images. Il reste une trace. Celle d’un instant collectif, d’un souffle commun, d’une soirée où le sport a rejoint l’émotion pour écrire, ensemble, une page inoubliable à Sanvignes.
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J.B.
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