Le rendez-vous est d’importance sur la place de la Capitainerie à Montceau-les-Mines. Car d’ici, le visiteur découvrira la première plaque du circuit pour la mémoire de l’abolition de l’esclavage en Saône-et-Loire. Un lieu symbolique puisque Montceau « porte cette conviction qu’il faut matérialiser la mémoire de l’esclavage puisque la ville adhère à la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage qui a pour président, Jean-Marc Ayrault, absent malheureusement pour cause covid.
Se nourrir d’histoire participe à entretenir la mémoire et celle de l’esclavage raconte un passage méconnu où des hommes et des femmes, à l’époque où la France pratiquait l’esclavage dans ses colonies, se sont battus pour un pays sans esclaves. On retrouve justement les parcours de Pierre Moreau ce Parodien qui, fils de cordonnier, « est entré dans l’histoire comme un pionner du combat de la liberté, notamment au Brésil » retrace Aïssata Seck, chef de projet à la Fondation.
En Saône-et-Loire, bien des noms résonnent avec abolition de l’esclavage : le cahier de doléances rédigé par le maire de Toulon-sur-Arroux, Jean-Philippe Saclier, on se souvient aussi d’Etienne Maynaud de Bisefranc de Lavaux, général révolutionnaire, artisan de la première abolition de l’esclavage à Haïti, de Toussaint Louverture honoré à Digoin, Génelard, au château de Cormatin et à Ameugny et, forcément d’Alphonse Lamartine qui décréta l’abolition de l’esclavage le 27 avril 1848. Et combien d’autres dont le nom figure sur le circuit en onze étapes.
« Leurs écrits, leurs combats, leur courage nous rappellent que, non, même à l’époque où il était pratiqué, tout le monde n’était pas pour l’esclavage. Leur clairvoyance ne fut pas seulement un bienfait pour l’époque, elle reste une inspiration pour aujourd’hui » note Aïssata Seck.
Ainsi, les liens entre l’Outre Mer et la Bourgogne sont multiples et profonds, preuve du travail entrepris depuis de longues années par Christiane Mathos à partir de Montceau-les-Mines et qui a su suivre sa route sur le Département et se traduit depuis 13 ans par le Festival Outre Mer en Bourgogne.
« Commémorer l’esclavage, c’est célébrer la vie » ajoute Aïssata Seck. « La vie des combattants de la liberté qui continue de nous inspirer. La vie en commun que nous devons bâtir ensemble aujourd’hui contre toutes les haines, les intolérances et les discriminations ». En plein dans l’actualité.
Jean Bernard
N’importe quoi… ces morceaux de l’histoire ne concerne pas le bassin minier. C’est inapproprié. Nous sommes sur un bassin minier…
quand on parle d’esclavage, on ne vois que la partie sombre d’être humains emmenés de force par des marchands amis aussi avec la complicité des chefs des tribus qui tiraient profits de ce commerce. D’ailleurs est ce que cela sous une autre forme n’est il pas toujours d’actualité de nos jours. Pourquoi voit on des millions d’africains affronter des dangers pour venir en Europe. Et toutes ces femmes noires qui se prostituent dans des fourgons les long des nationales, ça n’est n’est une forme d’esclavage. mais de ça il ne faut pas en parler et on ne parle pas non plus de l’esclavage subi par les peuples vivant le long des côtes méditerranéenne
Personne n’oblige les gens à venir chez nous, ils sont bien chez eux. Qu’ils viennent faire leurs études chez nous en les payant bien sûr et retourner chez eux pour enrichir de savoir leur pays est une meilleure option. En venant en Europe, ils croient en l’El dorado et à la fortune mais la réalité est tout autre. De plus, on constate qu’ils viennent profiter des aides et des avantages puis à leurs morts ce font remmener chez eux, en gros merci de votre pognon mais je suis pas Français (de toute façon il ne l’ont jamais été ). Pour ce qui est de l’article de presse, je confirme les propos de Tt, ces manifestations n’ont rien à faire à Montceau. On devrait faire ce type de manifestation pour l’histoire locale en l’occurrence la mine.
Mesdames et messieurs les lecteurs, essayez de ne pas tenir compte des deux autres commentaires lunaires et abjects de cette publication.