Les jours es suivent et ne se ressemblent pas au festival Chamboultou à Blanzy. Vendredi, à la soirée d’ouverture, ils étaient 1200 spectateurs présents au stade municipal. Le lendemain, samedi 29 juin, le nombre de festivaliers avait fondu comme neige au soleil, 300 selon les organisateurs.
Alors comment expliquer cette perte d’adhérence en plein milieu du festival ? Déjà les réservations n’ont pas connu le même engouement que pour Broussaï et Taïro. A croire que le public a une préférence pour le reggae. Ensuite, la météo avec le risque d’orage n’a pas aidé les organisateurs.
D’ailleurs, le concert a été à deux doigts d’être annulé en raison du placement en vigilance orange de la Saône-et-Loire. A cause d’une forte pluie, le premier passage avec Gamin sur la scène du Chamboultou a été retardé d’une heure. Et si par malheur l’orage aurait eu l’idée d’éclater sur Blanzy, « alors nous aurions rapatrié tout le monde dans la salle de spectacle de l’EVA » a expliqué Hervé Mazurek, maire de Blanzy.
Ce manque criant de public n’a pas pour autant douché l’enthousiasme des musiciens pour qui la scène reste encore un endroit de liberté. Et la pluie, « l’eau » dira le chanteur de Flor Del Fango, « c’est la fontaine de la vie, il faut la préserver ».
Changement de ton en revanche avec Sidi Wado, un groupe très engagé et qui n’a pas eu peur d’afficher son opinion antifascisme ou de régulariser tous ls sans-papiers en France. Le message n’est pas passé comme une lettre à la Poste. « Si vous voulez, on peut vous faire un concert centriste. Nous, on veut avoir affaire à une Bourgogne antifascisme ».
Message entendu ou pas, cela n’a pas empêché d’auditoire de se laisser emporter par le rythme de la musique. Il était venu pour ça. Sa réponse au groupe Sidi Wado, il la donnera ce dimanche dans l’urne.
J.B.
Ce dimanche à partir de 17h
