Festival Chamboultou – Il doit garder son identité et continuer à semer

Rassurez-vous, Hervé Mazurek ne va pas dissoudre le festival Chaboultou même si la méthode est très tendance en ce moment. N’y voyez aucune similitude avec un événement récent, encore que…

« Il ne faut jamais prendre de décision à chaud » répond le maire de Blanzy à l’issue de trois jours de festival mitigé. Autant pour la première soirée (vendredi), le festival a fait carton plein, autant les deux jours suivants, le nombre de spectateurs présents a été très en-deçà des espérances. Trois cents festivaliers samedi soir, pas mieux dimanche alors que la météo n’est pas venue jouer le chamboule-tout.

Malgré la qualité des affiches notamment pour cette dernière journée avec Johnny Mafia, la Cafetaria Roja et l’Opium du Peuple, il a été facile de se garer sur le parking de l’EVA alors qu’il a fallu jouer des coudes vendredi soir.

Il est évident que du jour au lendemain, le festival Chamboultou ne va pas s’offrir la notoriété des Vieilles Charrues qui en juillet prochain va souffler ses trente-deux bougies alors que Blanzy vient juste de retirer les roulettes sur son vélo et poursuivre sa route comme un grand.

Le Chamboultou est jeune et n’aspire qu’à grandir tout en conservant son identité, celle de faire confiance aux groupes indépendants, offrir sur scène des musiques qui ne demandent qu’à faire battre le coeur du public.

Le festival Chamboultou 2024 a vécu, sans doute que la municipalité au coeur du projet et Gilles Galera, le maître artificier de ces soirées, devront apporter des ajustements, en particulier sur les concerts du dimanche mais déjà, ils vous donnent rendez-vous en 2025.

« Nous devons continuer à semer » conclut Hervé Mazurek.

 

 

J.B.

 

 

 

 

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