« Je remercie la SNCF jusqu’à Lyon, après, je les emmerde », un cri du coeur. Avec la SNCF, tout est possible même d’arriver en retard et manquer sa correspondance. Dave est donc arrivé en taxi jusqu’à Montceau-les-Mines pour ouvrir, jeudi soir, le festival BAM.
C’est pourquoi aussi, en attendant que le Hollandais chantant se prépare, le public a eu droit à un intermède musicale avec trompette, style Georges Jouvin du plus bel effet.
Dave sur scène, a gardé sa joie de vivre et de chanter. « Je ne sui pas venu à Montceau depuis 1927 » plaisante-t-il. Car en plus, Dave manie l’humour et la dérision à la perfection. On adore quand il se fond dans la foule et trouve comme excuse que « c’est pour voir l’âge moyen et c’est toujours moi le plus vieux ».
Il est drôle et nostalgique. Pensez donc, il a des heures de vol avec ses 80 printemps. « Vanina rappelle-toi ! » du bon vieux temps. Il chante, parle, raconte sa vie, sa rencontre avec Eddie Barclay « avec qui j’ai signé en 1968. J’ai fait dix disques, pas un seul succès. Aujourd’hui, au bout de deux, t’es viré ».
Dave, c’est le mec qu’on aimerait avoir comme copain, à sa table pour un bon gueuleton. C’est l’assurance de se fendre la gueule et faire un boeuf à la guitare.
Evidemment, il n’est pas de première jeunesse mais c’est un Monsieur.
Tout le plaisir a été pour nous.
J.B.
