« Les déserts de mon âme
Noyés de vague à l’âme
Vous donnent rendez-vous
D’ici là je ne sais où…. »
A Blanzy mon gars, pas dans un bled d’à côté. Non ! A Blanzy avec les enfants de Ginette. Eh, comment ça va les enfants ?
Quel grand moment de plaisir partagé ont vécu ce jeudi soir au stade municipal de Blanzy les 850 fans et les 8 musiciens des Têtes Raides.
« Quand on a vu ça, on peut partir » lance un inconditionnel des Têtes Raides depuis 30 ans avec le sweat du groupe sur le dos. Un gosse mais un grand.
Ce concert, premier du nom dans le cadre du festival Blanzy en juillet n’est pas arrivé d’un coup seringue mal dosé dans la fesse. Deux ans sans se retrouver autour de spectacles, à Blanzy on n’en pouvait plus d’attendre. Alors autant envoyer du lourd d’entrée de jeu, injecter une forte dose dans les têtes quitte à se faire mal aux tripes, ça pique mais c’est bon.
Et la Ginette, des nouvelles ? En pleine forme. Tu parles, 30 ans, c’est le plus bel âge. Pas une ride, une voix tiède et cuivrée, elle s’est même bonifiée avec le temps. Une belle tête raide sur les épaules, on dit pour plus de galanterie dans le grand monde, un port de tête altier.
Port de tête, port de tête, c’est quand même un peu raide comme explication. Et Christian Olivier, il était bien là lui aussi avec son petit chapeau et son accordéon. Il a même dit un truc qui, si j’ai bien compris, les Têtes Raides et Blanzy, y aurait quelque chose entre eux. Je crois bien qu’ils vont revenir. C’est de l’amour, tu crois ? Je crois bien.
De l’amour, il y en avait hier soir. Cela s’est vu rien qu’à leurs Têtes Raides de bonheur.
Jean Bernard
Le port du masque n’est il pas obligatoire pour les concerts en plein air même avec moins de 1000 personnes ?