Communiqué du Président du Département de Saône-et-Loire André Accary, et de sa vice-présidente chargée des collèges, Mathilde Chalumeau.
Fermetures de classes : André Accary et Mathilde Chalumeau opposés aux annonces de la directrice académique.
« C’est par communiqué de presse du 23 janvier 2023 que nous avons été informés des intentions de la directrice académique des services départementaux de l’éducation nationale de Saône-et-Loire quant à l’avenir de nos écoles dans le Département.
Une décision qui prévoit 20 suppressions de postes à plein temps en Saône-et-Loire, et près de 70 classes soumises à l’étude d’une fermeture. C’est une décision extrêmement brutale que nous ne pouvons accepter.
En dépit de notre présence au Conseil départemental de l’Education nationale, nous n’avons jamais été consultés avant l’annonce de ces décisions. Nous le déplorons, d’autant plus que nous avons toujours travaillé de manière constructive avec les services du DASEN par le passé.
N’oublions jamais que la fermeture d’une classe, c’est toujours un coup porté à nos communes et à l’aménagement de nos territoires. Cela mérite donc à chaque fois une réelle concertation, avec tous les acteurs de terrain. Nous partageons donc l’inquiétude des élus locaux, en première ligne, et la colère justifiée des familles et de la communauté éducative qui se remettent à peine des années crise sanitaire.
Nous attachons une grande importance à ce que les jeunes Saône-et-Loiriens puissent étudier dans un environnement scolaire de qualité favorisant l’apprentissage scolaire. Nous le démontrons depuis 2015 avec un soutien fort assumé, tant en investissement qu’en fonctionnement. Ce travail est complémentaire à celui de l’Education nationale avec laquelle nous avons toujours œuvré ensemble avec bon sens.
Dans ce contexte, par le biais de ce communiqué, avec Mathilde Chalumeau, vice-présidente chargée des collèges, nous faisons part de notre opposition à la méthode utilisée et à ces décisions venues d’en haut.
C’est la position que nous porterons au CDEN du 2 février prochain où nous demanderons à Madame la directrice académique de reconsidérer ces fermetures au regard du préjudice pour nos territoires et de l’anxiété générée aux parents d’élèves et à la communauté éducative. »