C’est une information qui le 1er avril 2019 est tout de suite suspecte. Un poisson d’avril, assurément. Bien joué. Un consommateur qui a acheté une boîte de conserve de haricots verts et qui à la place, une fois ouverte, trouve des pois chiches.
Intriguant tout de même.
Dimanche donc, notre homme s’en va dans une grande surface du Bassin minier et achète deux boîtes de conserve de haricots verts, du premier prix. Chez lui, il ouvre une boîte, des pois chiches ont remplacé les haricots. Première surprise. La seconde, « c’est l’odeur qui se dégageait de la boîte, c’était à vomir » raconte-t-il.
Il farfouille dans les pois chiches « et je vois apparaître une queue de souris, sans doute une petite souris » ajoute-il. Il ouvre la seconde boîte et rebelote, encore des pois chiches à la place des haricots. Il est trop tard pour tout rapporter au magasin.
Ce lundi matin 1er avril, dès l’ouverture de la surface commerciale, le client se rend à l’accueil et remet les deux boîtes de conserve « et j’ai eu droit à un avoir ». Même sans ticket de caisse.
De plus en plus intriguant quand même. A la direction du magasin, on ne comprend pas. « C’est inexplicable ». Fait étrange, la date de péremption est de 2018, « alors que dans le rayon, la date sur les produits identiques sont 2019 et 2020. Comment des boîtes de conserve avec une date de péremption en 2018, ont-elles pu se trouver là ? »
« Surtout que c’est un produit de grande rotation » précise le directeur. « Nous avons fait remonter ces faits à la direction générale et nous allons essayer de comprendre ce qui a pu se passer. Dans ma carrière, je n’ai jamais vu ça ».
Le client assure de son côté que « ce n’est pas un poisson d’avril ». Effectivement, c’était des pois chiches.
Le mystère reste entier.
Jean Bernard
