Dimanche 8 mars 2020 aura lieu la journée des droits de la femme. Une journée déclinée de multiples façons sur notre territoire avec notamment le salon des supers nanas, samedi et dimanche au Konine mais également par un événement dans un lieu, qui certes, peut paraître incongru mais dont la résonance n’en sera que plus forte.
En effet, le patron du 18 heures pétantes, sur les quais à Montceau-les-Mines, a décidé que le vendredi 6 mars aura pour thème les droits de la femme en collaboration avec l’association Femmes Solidaires. Un mariage inattendu pourtant non dénué de raison celle justement de faire prendre conscience à la jeunesse la légalité des sexes.
Mourad Adraoui est un professionnel de la nuit et, de part son vécu en tant qu’homme, il porte un regard attentif sur ces femmes et les filles qui restent sous-évaluées, qui travaillent plus et gagnent moins. « Elles subissent des formes diverses de violence chez elles et dans les lieux publics » explique-t-il.
Cette soirée du 6 mars à partir de 18h30, il la veut déterminante où chacune et chacun avec la présence de Femmes Solidaires, puissent fêter la femme et ses droits. « J’ai connu des amies qui ont été victimes de violences conjugales. Encore de nos jours, des hommes croient normal de gifler une femme, alors nous devons nous attacher à résoudre ce problème » ajoute Mourad Adraoui.
Il tient donc à mettre en avant le travail de Femmes Solidaires, d’ailleurs, précise-t-il, « la recette de la soirée sera intégralement destinée à l’association ».
De 18h30 à 5h, le 18 heures pétantes sera le lieu du dialogue sur légalité des sexes. La musique est un parfait trait d’union pour toucher tous les publics.
Jean Bernard