Enduro de la carpe – Thimoté, 12 ans et son copain, Jean-Louis, 59 ans, la Dream Team

 

Ils vont passer trois jours ensemble au bord de l’étang de Plessis à Montceau-les-Mines, jour et nuit à pêcher dans le cadre de l’enduro de la carpe organisé par la Gaule Montcellienne.

Thimoté Gordat est l’un des plus jeunes pêcheurs des dix-neuf équipes dont, pour la grande majorité, l’objectif est de remporter cet enduro. Une victoire à Montceau, ça compte.

« Nous, nous ne sommes pas dans cet état d’esprit même si nous espérons bien figurer au moment du classement dimanche après-midi » spécifie Jean-Louis Montagne qui fait donc équipe avec Thimoté. Entre eux, c’est d’abord une histoire de copains.

Thimoté pêche depuis « deux/trois ans » dit-il. « J’ai commencé avec mon père puis avec Jean Louis ». Son père et Jean-Louis travaillent dans la même entreprise. En somme, ce n’est pas très compliqué à comprendre, « l’ancien » apprend à pêcher au jeune.  « Et je peux vous dire qu’il est doué » glisse le Blanzynois de 59 ans. Il aura bientôt 60… « Nous sommes la dream team » lance-t-il. Nos deux pêcheurs arborent chacun un maillot noir et la casquette aux couleurs du partenaire, « Chai l’Dav » à Pouilloux, le papa de Thimoté.

Avec Jean-Louis, tout est question de feeling. Il est le pêcheur idéal qui a envie de transmettre son savoir aux plus jeunes. Thimoté, capitaine de l’équipe sur cet enduro, ne pouvait pas mieux choisir son coéquipier. Ils forment une paire qui s’entend à merveille. « Je prends beaucoup de plaisir à pêcher avec Jean-Louis » souligne le gamin de 12 ans qui participe à son premier enduro. La carpe est devenue une passion. « J’en ai pêché une l’an dernier dans le canal qui pesait 19.5 kg » stipule-t-il.

Jusqu’à dimanche, l’équipe numéro 8, en bout de queue de l’étang, va vivre de longues heures à scruter les cannes. La nuit, si une carpe venait à se laisser tenter, « le détecteur nous réveillera » signale Thimoté qui aura tout de même son papa à ses côtés quand le soleil se couchera.

« L’important, c’est de passer de bons moments ensemble » précise le Blanzynois. « Car le plus dur, ce n’est pas l’enduro, c’est d’installer tout le matériel et il en faut puis de ranger à la fin. Et quand tu n’as pas pris de poisson, le matériel pèse soudainement plus lourd » rigole-t-il.

Gagner l’enduro de la carpe de Montceau, ils y pensent mais en rêve. « Vous avez de sacrées équipes. Vous savez, ceux qui font de la compétition, ils vont prendre peut-être vingt-cinq poissons, nous, au même endroit, nous n’en prendrons que quinze ». Voici l’explication.

Qu’importe, Thimoté et Jean-Louis sont motivés. Les carpes sont prévenues.

 

Jean Bernard

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