Nécrologie – Message de la CGT Mines-Energie du bassin montcellien.
Nous avons appris avec consternation, la disparition de notre Camarade Marcel Merliaud, décédé le 13 mai 2020. Un décès aucunement lié à la pandémie covid-19, Marcel a été terrassé par une crise cardiaque. Nul doute que les réactions vont être nombreuses mais nous tenions à rendre publique cette triste nouvelle.
Marcel, faisait parti de ces Camarades, toujours là, en arrière plan, prêt à être sur la liste pour participer à l’animation des projets de vie dans ses divers engagements.
Que ce soit à la CGT Mines-Energie, au Parti Communiste Français, à l’ARAC en sa qualité de responsable de l’antenne montcellienne. Ainsi que ses engagements associatifs, comme au Codef par exemple. Sans faire de bruit, Marcel était partout ou les droits humains étaient menacés. Il veillait sur les membres de sa famille comme un père protecteur. Ses ami-e-s, retiendront, la perte d’un grand frère.
Le Syndicat CGT des Retraités Mines-Energie, auquel appartenait Marcel, fait part à sa famille, ses proches, ses camarades, de leurs plus sincères condoléances.
A 79 ans et une vie bien remplie, au service de l’intérêt général et de nos idéaux, « Marcel nous ne te disons pas au revoir, mais MERCI. »
NB : Les conditions liées à la pandémie par la limitation du nombre de personnes (20) à la cérémonie prévue à la Salle Guillaume Appolinaire – mardi 19 mai 2020 à 10H30 – transforme celle-ci en cérémonie limitée au cercle familial et pas trop au delà. Lorsque les conditions de sorties seront levées, le Syndicat CGT Mines-Energie organisera une cérémonie particulière pour rendre hommage aux militants et adhérents de la CGT disparu-e-s. Pour toutes les personnes qui souhaitent, transmettre leurs condoléances, elles peuvent les adresser à : Syndicat CGT Mines-Energies – 43 rue Jean Jaurès – 71300 Montceau les Mines – qui transmettra à la famille.
Merci Marcel pour ton esprit de solidarité et de partage.
Tu étais un humaniste, un vrai.
Je me souviens de notre première rencontre alors que je venais d’arriver à Montceau. Nous avons parlé de nos luttes respectives passées et de celles que nous avions encore à mener ensemble.
Le souvenir de toi m’accompagnera dans celles qui nous attendent.
J’ai été profondément touchée par la disparition soudaine de Marcel. C’était un homme de cœur, toujours prêt à aider les plus démunis, toujours prêt à rendre service sans jamais attendre de retour. J’ai rarement connu au cours de mon existence quelqu’un d’aussi investi au quotidien dans la lutte contre les inégalités, la lutte contre la souffrance et contre l’injustice. Marcel était un homme discret, réservé, un taiseux, mais est-il besoin de discourir quand les actes suffisent à montrer ce en quoi on croit ? Car Marcel s’est battu toute sa vie pour ses idées, il n’a jamais flanché, jamais douté. Il n’a eu de cesse de répondre présent à chaque appel, qu’il soit personnel ou collectif : au PCF, à la CGT et dans toutes les associations dont il faisait partie, dans les manifestations, inlassablement, avec toujours la même foi, mais il a également été présent auprès de ceux que la vie n’avait pas gâtés, distribuant son temps, mais aussi son aide par des actions concrètes dont il ne se vantait jamais. Il est mort au mois de mai, mois des luttes, comme avant lui son camarade et ami Maurice Gagnard. Il est mort après une vie de labeur dans la mine, lui qui aimait tant être sous le soleil, cultiver la terre et s’occuper de ses bêtes. Il est mort après avoir passé sa vie à penser aux autres.
C’est avec une immense tristesse que j’adresse à sa fille Nadine, à son gendre, Claude et toute sa famille, toutes mes sincères condoléances. C’est une figure de Montceau qui s’en va, une figure irremplaçable. Je sais qu’il m’aurait rabrouée de le traiter d’irremplaçable, lui, qui a toujours fait preuve d’une grande humilité, mais je sais aussi qu’il me comprendra, car le vide qu’il laisse ne pourra jamais être comblé.
Pour toi, Marcel, nous continuerons la lutte, nous continuerons de semer l’espoir, nous continuerons de clamer nos espérances de justice, d’égalité et de fraternité, ces trois petits mots que certains répètent mécaniquement, mais qui chez toi avaient pris tout leur sens.
Catherine
Copernic, votre message décrit parfaitement qui était Marcel, je rajouterais le côté sportif, car il était un grand supporter du FC Gueugnon, et du club du CS Sanvignes, tous les dimanche soir je l’appelais pour l’informer des scores de ces deux clubs, oui il va nous manquer, le syndicat des mineurs à eu une magnifique phrase, « pas un au revoir, un grand merci »