En toutes circonstances, elle est présente. A chaque manifestation officielle sur le Bassin minier, souvent dans l’ombre, Caroline Ghulam Nabi représente le député de 5e circonscription, Raphaël Gauvain.
Aux dernières législatives, le binôme a été élu. Raphaël Gauvain siège au Parlement, Caroline Ghulam Nabi siège à son domicile. Dans les textes, la suppléante n’a aucun statut, aucune rémunération, pas même un défraiement des frais, en somme, son rôle est pour ainsi fictif.
Sauf qu’au fil des mois, le député et sa suppléante se sont en quelque sorte partagés _ naturellement dit-elle _ la circonscription, lui au nord, elle au sud. Aujourd’hui, les députés suppléants de la LREM et du Centre réclament un véritable statut, une réelle reconnaissance. « Il faut nous définir une place. A l’origine, Emmanuel Macron prévoyait même la possibilité au binôme de siéger au Parlement en fonction de nos compétences et, surtout, pour éviter l’absentéisme » rappelle Caroline Ghulam Nabi.
C’est pourquoi, elle se trouve ce samedi 30 novembre 2019 à Paris où elle rejoint l’association des députés suppléants progressistes de l’Assemblée Nationale. « Nous souhaitons une reconnaissance du suppléant » ajoute-t-elle.
Car sur le terrain, la suppléante du député de la 5e, fait sa part de travail. « C’est très intéressant sauf que nous avons un rôle bâtard. Parfois, des maires nous ignorent, ne veulent même pas que je dépose une gerbe et, souvent, on ne sait pas où nous mettre dans le protocole » rapporte-t-elle.
La politique, Caroline Ghulam Nabi l’a embrassée au temps de Giscard, « mais je n’ai jamais voté Chirac et Sarkozy, ah non, jamais ». Assistante familiale, elle concilie son métier et sa passion, celle de rencontrer les gens, parler avec eux. « Ma présence sur Montceau évite aux personnes de se rendre à Chalon (permanence du député). On vient me voir à la maison, c’est mon bureau. J’appelle des chefs d’entreprise pour tenter de trouver un boulot à des demandeurs d’emploi, régler des problèmes administratifs. Je prépare aussi des dossiers pour le député. On ne se voit pas souvent mais on s’appelle régulièrement au téléphone ».
Un tel travail mérite bien une reconnaissance. « Nous devons faire bouger le règlement intérieur de l’Assemblée Nationale » dit-elle avant de quitter Montceau pour Paris. Un projet pour la prochaine mandature, probablement.
Jean Bernard
Cette dame ne sert à rien du tout, comme le député Gauvain de la 5ieme circonscription qui est un fantôme.
Entre la fille qui siège au conseil municipal mais qui est avec Benoît Hamon et la mère qui est avec la LREM, madame Jarrot s’est tiré une balle dans le pieds.
À force de vouloir ratisser large on fini par perdre des électeurs.
Eh bien, Madame, le député que vous « suppléez » à toute latitude et les moyens de vous rétribuer à votre valeur….
Nul doute de son honnêteté qui devrait l’amener à vous donner la moitié de son salaire puisque vous dites faire cette part de « travail ».
S’il ne vous rétribue pas, ne peut on considérer qu’il y a là une exploitation inadmissible ?
Pas sûr que les contribuables souhaitent rajouter une tranche aux indemnités que se sont déjà accordés les politiciens.
Respecteusement
N’est-ce pas là le travail d’un(e) assistant(e) parlementaire de terrain , rémunéré(e) par le (la ) parlementaire qui l’emploie ( et qui collabore généralement également avec le (la) député(e) suppléant (e) ) ? Ces salaires ,d’A P étant compris dans la propre indemnité du ( de la) parlementaire .
rien à rajouter à ces excellents commentaires si ce n’est que Monsieur Gauvain se comporte en esclavagiste si les dires de sa suppléante sont vrais à moins qu’il ne considère que les petits fours distribué à chaque manifestation officielle soit un dédommagement suffisant
Chaque député dispose de 9618 euros/mois pour rémunérer ses collaborateurs.
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Source de novembre 2019 « Salaire des députés : combien gagnent-ils ? » :
https://droit-finances.commentcamarche.com/faq/14293-salaire-des-deputes-combien-gagnent-ils