Départementales – Sandrine Lonak : l’heure de vérité

Communiqué de Sandrine Lonak, canton de Saint-Vallier.

Puisque la liste « Pour un territoire uni » sur le Canton de Saint-Vallier me reproche de ne pas prendre position ou bien, entend qu’il faille du courage pour le faire, ma réponse est la suivante :

A 3 jours après l’annonce des résultats du 1^er tour des élections pour le canton de Saint-Vallier, je suis à nouveau mise au pilori par leurs soins dans une conférence de presse.

Je ne concèderai plus de permissivité sur l’usage intensif de nos noms de famille, ceux que portent nos parents, nos conjoints et nos enfants pour juste nous salir Rafael ou moi. C’est cela, le COURAGE de savoir dire que la violence verbale, ou n’importe quelle forme de violence, dont la recherche d’intimidation via messenger que j’ai reçue et qu’ai tue pour ne pas faire de victimisation en amont de campagne, est aussi une des raisons qui désolent l’électorat. A mon sens, il est fondamental de ne pas s’y soumettre et encore moins quand cela émane de politiques ou de leurs proches !

Je vais donc, chère liste « Pour un territoire uni », avec courage, m’adresser directement à vous alors que vous le faites à la 3^ème personne en nous citant sans cesse, mais certainement pas « pour parler de vous et vous rendre plus forts », uniquement pour rétablir la vérité :

Alors que vous êtes élus depuis des générations, la vraie bonne question à se poser sans condescendance aucune de ma part et sans être donneuse de leçons intempestives comme vous le faites, c’est le taux d’abstention que vous avez encouragée dû à vos pratiques d’un ancien temps en laminant vos adversaires dans vos réunions publiques lorsqu’il fallait meubler face à la maigreur de votre programme.

Et sans programme concret, des promesses électorales mais pas d’action pendant la période de mandature.

Et par l’immobilisme répétitif, mandat après mandat, vous en êtes arrivés à vous unir entre vous aujourd’hui, avec des soutiens que personne ne comprend, oui entre vous anciens adversaires qui se laminaient entre eux hier par propos publics interposés et gestions politiques contraires ?

Pour décourager les votants, l’explication est simplement cette méthodologie dépassée et l’agressivité verbale que vous menez contre X ou Y qui osent faire preuve d’audace, de travail et de respect. Vous attaquez sans vous arrêter ceux ne tombent pas dans les travers de l’humiliation verbale à vous répondre aussi méchamment, comme vous en avez le secret, en période électorale : toutes les autres listes sont restées intègres et dignes, face à vos insultes ou moqueries, pendant cette campagne.

La République mérite des personnes qui soient avant tout dans l’humanité, l’équité et dans le respect. Relisez le programme que j’ai soutenu et proposé si vous ne savez pas encore ce pourquoi je m’étais engagée sereinement pour le canton de Saint-Vallier.

Le courage ? Vous évoquez le courage ? Le courage aurait été de reconnaître que, si nous sommes face à un abstentionnisme de 74,44% au premier tour sur ce canton et le RN qui passe au 2^nd tour face à vous, vous y êtes impliqués pour beaucoup car la population attendait le savoir-faire et le savoir-être depuis des générations de la part de leurs élus de la majorité locale. A la place, vous avez opté pour que la population soit systématiquement prise à témoin de clavettes politiques et/ou d’arrangements pour constitution de liste 2021 entre ennemis locaux d’hier. Un exemple le dossier parmi tant d’autres : Center Parc, je me comprends.

Le courage encore ? C’est de ne pas trahir les valeurs personnelles fondamentales au profit de l’ambition personnelle en reniant le groupe politique que l’on brandissait hier en bouclier pour se protéger de tout ou en continuant d’utiliser le nom des candidats des autres listes de cette campagne pour se faire valoir ou pour se dédouaner quand ça tourne mal.

Oui, l’heure est grave.

Le courage encore ? Le mien ? Vous voulez savoir si j’en ai ? Je suis une femme, je suis partie en campagne pour ce canton que j’aime tant en sachant que je m’offrirai en pâture en me jetant à pieds joints dans la fosse aux lions, celle que vous veniez de constituer avec votre alliance improbable, en me devant de rester droite, avec mes valeurs et mes convictions, pour protéger la population et les miens contre vos médisances, en ayant conscience que votre façon de faire serait d’essayer avant tout de me détruire personnellement ou sur la scène politique. Or, le score obtenu pour une première campagne en tête de liste, dans un contexte de découragement de votants, j’ai nullement à en rougir !

Nous étions préparés à être salis et n’avons pas été déçus, vous étiez nos plus grands fans pendant cette campagne à utiliser nos noms de famille partout où vous interveniez sauf qu’en le faisant, vous vous êtes perdus, vous avez fini de désespérer la population sur la réelle implication et légitimité d’élus pour les servir avec maturité sur le prochain septennat du canton. D’où une abstention massive.

Être d’humeur badine en conférence de presse dans une situation aussi dramatique que celle dans laquelle le canton est placé lors « d’un entre-deux tours », comment est-ce possible ? Non ce n’est pas inquiétant, je le répète c’est dramatique !

Quand on donne des leçons républicaines alors qu’aucun mea culpa n’est clairement affiché de votre part, avec un sourire radieux et moqueur en photos et dans vos propos sur les autres, comment pouvoir imaginer mobiliser les votants dimanche 27 juin 2021 ?
Je sais et ai bien intégré que vous attendez que je vienne vous sauvez du marasme, un réel marasme que vous nous faites subir quand l’abstentionnisme massif est là et que le RN est à la porte !

J’aurai encore pu pardonner vos ignominies persistantes subies car mon éducation m’a toujours fait me remettre en question, agir avec humilité et penser uniquement à l’intérêt général plutôt qu’à ma personne.

Que vous me salissiez sans cesse finalement ce n’est pas grave, cela vous dessert et le contraire nous surprendrait tous demain, vos pratiques sont connues !

Par contre, cette fois, je ne vous trouverai plus d’excuse : vous venez de toucher à cette jeunesse française, celle qui a été sacrifiée pendant cette pandémie, qui ne s’est pas plainte, qui a accepté d’être séparée de l’enseignement en établissement scolaire, de leurs copains de classe, de leur sociabilisation via ces structures scolaires, de ne plus faire de sport d’équipe ou en compétition, de ne plus sortir, de ne plus vivre justement une jeunesse. Comment osez-vous parler sur nos talents de demain de la sorte ? Avez-vous su engager du temps personnel ou professionnel avec cette jeunesse dans les établissements depuis ces 6 dernières années pour les féliciter, les encourager, les mettre sous les projecteurs pour leurs prouesses personnelles/musicales/sportives/culturelles/familiales/entrepreunariales / autres, veiller à ce que nos jeunes ne décrochent pas, leur inculquer l’égalité Hommes & Femmes, leur dire que dans nos industries françaises nous avons besoin de nos jeunes pousses demain, que nous sommes fiers de leurs idées et de leur motivation, qu’ils seront des adultes formidables ? Ils vont devoir assumer les dettes nationales et locales que nous leur laisserons et une terre qui souffre, l’avez-vous oublié en les rabaissant de la sorte ? « Tout tout de suite », mais la pandémie leur a volé leurs plus beaux moments, vous savez ceux que l’on a eus nous quand on avait leur âge ! Cette période magique aussi où l’on est amoureux et où l’on peut sortir avec sa chérie ou son chéri ! Je suis très en colère, cette fois vous avez dénigré sur ceux que je défendrai toujours, c’est aller trop loin. Dommage pour vous, ceux qui me connaissent savent mon engagement personnel ou via La French Fab de Saône-et-Loire pour notre Jeunesse quand je suis appelée ou d’ailleurs sans que je le sois : juste parce que j’ai foi en elle !

Demandez aux élus qui œuvrent jour après jour pour cette jeunesse et la défendent, ou même au Président de la CUCM Monsieur MARTI, s’ils cautionnent ce que vous venez de dire sur elle. Cette jeunesse, du soit- disant « tout tout de suite », nos ados et jeunes adultes : nos collégiens, nos lycéens et nos étudiants méritent-t-ils cela ?

Je ne suis pas naïve en politique. Pour autant on ne peut pas tout dire ou tout faire quand on s’affirme être politisés.

Je suis maman d’étudiants qui ont traversé cette catastrophe dans leur vie sans se plaindre, et me suis engagée auprès de tellement d’étudiants depuis des années, en toute simplicité et avec cœur parce que ces jeunes sont remarquables, bien plus courageux certainement qu’on ne l’aurait été avec nos libertés et l’insouciance que l’on a normalement à cet âge, celles qui nous permettent d’être heureux, funs, entiers à cet âge bienheureux pour être équilibrés ensuite dans une vie d’adulte responsable. Ils ont été dans l’abnégation la plus totale pour que l’on sauve, dans l’urgence, nos séniors qui étaient les plus vulnérables et impactés sanitairement. Ils nous ont donné une vraie leçon de courage et d’esprit patriotique ! L’avenir c’est cette jeunesse, vous n’avez rien compris !

On ne construira jamais demain en restant dans le passé mais uniquement en travaillant au présent avec ceux qui feront l’avenir !

Des familles entières ont été malmenées avec la classe à faire à la maison, un recul de l’économie, des commerces fermés, des entreprises en stand-by avec des salariés au chômage partiel ou total, un taux de violence familial sans commune mesure. Des jeunes étudiants se sont retrouvés dans des situations précaires sans job étudiant pour financer leurs cours et leurs loyers, ont été détruits et en panique mais vous les accablez en les traitant d’impatients ?

Alors pitié, arrêtez cette violence verbale gratuite. Des leçons de civisme ? Commencez par les prendre vous-mêmes c’est urgent. Ces propos machiavéliques en conférence de presse et la stratégie que vous avez menée, je vous laisse la responsabilité de l’assumer à présent.

J’ai été claire avant les élections et après le premier tour : j’ai demandé à voter en masse, j’ai rappelé aussi que nos anciens s’étaient battus pour nous obtenir le droit de vote. Me citeriez-vous aujourd’hui avec mes propres mots inspirants ? S’il faut le préciser à nouveau, plus intensivement, je le fais : des femmes et des hommes sont morts pour que l’on ait ce droit de vote aujourd’hui.

Oui, nous avons des droits et des devoirs, les Français doivent s’engager en allant voter. Pas besoin de leur rappeler qu’il faut être républicain quand vous êtes en panique, mais se mettre à leur place face au 2^nd tour. Car, oui ils ont des droits et des devoirs mais ont aussi des libertés car oui, nous sommes en France. Ces libertés je les respecterai toujours.

Donnez vos consignes si vous le voulez, mais commencez par vous les appliquez à vous-mêmes : respectez la démocratie et la liberté de chacune et de chacun.

Et je le répète, car ces mots-là sont les plus efficients que l’on se doit de prononcer : que chacun vote en son âme et conscience le 27 juin !

J’irai voter, mon mari aussi à nouveau le 27 juin 2021, je serai présente au bureau de vote. Il s’agit sans leçon donnée de respecter un devoir.

Le plus important : je fais confiance à nos concitoyens pour leur jugement entier et bienveillant pour le prochain déplacement aux urnes du 27 juin 2021 !

Je ne serai jamais rancunière mais j’ai une excellente mémoire :

Il y a quelques mois, vous évoquiez avec des sous-entendus en conseil municipal à Saint-Vallier de consanguinité dans certains quartiers, en outre vous me mettez depuis des jours et des jours plus bas que terre ainsi que tous ceux qui me soutiennent, mais maintenant vous vous en prenez aux Jeunes ? STOP, c’est HONTEUX.

Et parce que je suis Républicaine j’ai le courage de m’exprimer librement : SILENCE maintenant et Respect. MERCI !

Enfin, puisque l’on parle de moi à la 3^ème personne si souvent … Mme Lonak, Sandrine Lonak comme vous la citez maintenant avec une intimité pour laquelle personne ne vous y a autorisés, celle-ci qui n’a jamais été mêlée heureusement à des exactions, des procès municipaux, des non-dits : arrêtez avec son nom, sinon certains pourraient y assimiler peut-être du sexisme ou du harcèlement. Elle a pu être absente ou moins disponible surtout pour maladie et opération et eu beaucoup de mal à se remettre sur pieds : vous en aviez été mis au courant et vous utilisez cette absence contre elle en boucle… De son côté, par contre, pour chaque personne confrontée à la maladie ou un drame dont elle a été informée, elle a su être là et/ou elle ne l’a pas accablée en pointant du doigt, à la volée dans la presse, sa période d’absence pour mieux se rétablir.

Quand on attend un positionnement pour faire barrage, la première des choses c’est d’être justes, mettre son ego dans sa poche, faire preuve d’humilité et de savoir dire pardon publiquement à ceux que l’on a offensés et souillés. Cela aurait pu être un grand pas de votre part, le comportement qui aurait surpris et rassuré sur votre capacité à vous remettre en question, qui aurait mobilisé des électeurs, ceux qui ne croient plus en la politique justement.

 

Sandrine LONAK