Communiqué de la CGT du bassin montcellien.
Le gouvernement sous pression face à la liberté de manifester
Le 11 juin, se tenait devant le juge des référés du Conseil d’État, l’audience pour demander l’abrogation de l’interdiction générale et absolue de manifester et de se rassembler sur la voie publique. Le délibéré prévu au plus tard lundi 15 juin 2020 a été rendu ce
samedi 13 juin.
Le juge des référés du Conseil d’État estime que l’interdiction de manifester n’est pas justifiée par la situation sanitaire actuelle lorsque les mesures barrières peuvent être respectées. Alors que la liberté de manifester est une liberté fondamentale, le juge des référés en déduit que, sauf circonstances particulières, l’interdiction des manifestations sur la voie publique n’est justifiée par
les risques sanitaires que lorsque les mesures barrières ne peuvent être respectées ou que l’événement risque de réunir plus de 5 000 personnes. En conséquence, le juge des référés suspend l’exécution de l’article 3 du décret du 31 mai 2020.
Les organisations à l’origine de l’interpellation du juge des référés du Conseil d’État – CGT, FSU, Solidaires, Syndicat des Avocats de France et Syndicat de la Magistrature -, aux côtés de la Ligue des droits de l’Homme et de SOS Racisme, considéraient qu’il était urgent, dans un État de droit, de rétablir la liberté fondamentale de manifester !
En effet, la liberté de manifester est la seule liberté connaissant des restrictions graves qui n’ont pas évolué en fonction de la situation sanitaire favorable. Pire, malgré la nette amélioration de la situation sanitaire, le gouvernement entendait maintenir l’interdiction de manifester au-delà du 10 juillet 2020, fin de l’état d’urgence, par un projet de loi déposé au Parlement en début de semaine.
Le risque d’une atteinte grave et prolongée à cette liberté fondamentale pouvait donc se poursuivre ! La protection de la santé n’est, en réalité, qu’un prétexte pour étouffer les mobilisations sociales. Pourtant, toutes les manifestations qui se tiennent actuellement montrent qu’il est possible de manifester tout en respectant les consignes sanitaires.
Alors que les élections municipales sont programmées, alors que les droits des salarié-e-s sont menacés, alors que des choix cruciaux pour le monde d’après doivent être décidés, le confinement de notre liberté d’expression ne pouvait nous être imposé plus longtemps Le gouvernement est donc sous pression de la rue mais, désormais, sous la pression du juge administratif ! Les manifestations, les rassemblements en soutien à l’hôpital public et aux soignant-e-s se préparent, la CGT, est plus que jamais, prête dans l’unité, à les organiser et à les soutenir dans le respect des règles sanitaires !
Toutes et tous ENSEMBLE, pour la santé et le progrès social.
Mardi 16 Juin, rejoignons les Hospitaliers à 14H00 à l’Hôpital Jean Bouveri
Vous êtes comme toujours des opportunistes. Car le dépôt de cette revendication n’est pas les fait des partis de gauche au départ mais bien celle du collectif des Avocats.
Tel le serpent (comme vous savez si bien le faire ce ius reprenez cette démarche à votre compte.
Si je regarde bien l’actualité je m’aperçois que pour vos têtes pensantes pc fi et ps il n’ont pas besoin de demander au conseil d’État pour manifester aux côtés des Traoré et des mouvements indigiénustes mais que pour défendre notre service public il faut une autorisation.
Les Montceliennes et Montceliens auront compris qu’alliés à selvez ils ne seront pas votre priorité.
Donc le 28 tous aux urnes contre le Racisme bien évidemment mais également contre la peste Rouge aussi contagieuse que la peste brune.