Milou, son chien est toujours là, fier et heureux d’avoir pour maîtresse miss Saône-et-Loire. Sans doute l’aurait-il été davantage, pour rouler les mécaniques, si le titre de miss Bourgogne n’avait échappé à sa « belle ». Mais il le lui en veut pas. « Sa » Déborah est et restera toujours la plus ravissante.
Déborah Lonak, nous l’avions quittée toute rayonnante à l’issue de son sacre le 27 mai 2017 à l’Embarcadère à Montceau-les-Mines. Miss Saône-et-Loire, qui plus est Montcellienne, s’engageait dès lors à embrasser la Bourgogne toute entière. « Le rêve, c’est toujours d’aller le plus loin possible ». Mais à Nevers, coup de Trafalgar ou pas, Déborah n’est même pas sur le podium.
Certes, ses yeux demeurent toujours scintillants mais le regard, lui, reflète plus de maturité. Une maturité de femme adulte a succédé à celle plus affective. Tout le monde n’est pas beau, tout le monde n’est pas gentil, c’est en résumé l’enseignement qu’elle a tiré de cette expérience, même si, sur le coup, l’élection de miss Bourogne « me reste en travers la gorge ».
Aujourd’hui, la vie de Déborah Lonak prend une nouvelle tournure. Déjà, « je ne vais pas renouveler mon contrat chez Leclerc à Montceau » dit-elle avec un geste de la main comme pour effacer le passé. Car son avenir, elle l’avait sous les yeux, encore fallait-il qu’elle les ouvre. « De faire des défilés de mode au Creusot, à Montceau avec Krys, Territoire d’homme, Il était une soie et Country shop (Déborah tenait à les remercier), a fait tilt dans sa tête.
Et comme son physique se rapproche de ses yeux bleu-vert expressifs, les photographes de mode ont ouvert leur objectif en grand. « J’ai des contacts principalement à Lyon avec des créateurs, alors 2018 est l’année des projets, la réalisation des projets », avance-t-elle. « Et si je dois me rendre à Paris, j’y vais ».
Des photos, tenir un blog avec des conseils de maquillage, de beauté, de mode, de bien-être, voilà son nouvel univers. Ce monde lui tendait les bras et, avec assurance, Déborah proclame, « sans ces élections de miss, ma grande, tu n’en serais pas là ».
Jean Bernard