Les routes dans les Alpes sont sinueuses et parfois pas très larges à l’occasion du passage du Tour de France ou encore de l’épreuve du Dauphiné. Mais ce mercredi, les coureurs cyclistes de la 82e édition de Paris-Nice, ont connu une ascension de la côte de Mont-Saint-Vincent avec par endroits, un pourcentage de 13% notamment rue de Mary, sur une route très étroite.
Ce qui n’a pas empêché les spectateurs de venir très nombreux se masser dans la première difficulté de l’étape qui conduisait le peloton de Chalon-sur-Saône au mont Brouilly (Rhône) soit 183 kilomètres à parcourir.
Située à 149 km de l’arrivée, la côté de Mont-Saint-Vincent que les organisateurs donnent à 583 mètres d’altitude alors que sur la place du Château, un panneau indique 610 mètres, cette difficulté n’allait pas vraiment peser sur le résultat final. Mais déjà, des coureurs étaient relayés au milieu des voitures suiveuses et tiraient sacrément la langue. L’Italien Christian Scaroni (Astana) passait en tête au sommet du Mont-Saint-Vincent en empochait 5 points pour le classement du meilleur grimpeur dont l’objectif du jour était justement de s’emparer du maillot blanc à pois rouges.
Sur la place du Château se trouvait le village du Département, toujours dans la course et prompt à s’investir dès que le Tour de France ou Paris-Nice traverse la Saône-et-Loire. Aux côtés d’André Accary, le maire de Mont-Saint-Vincent, Jean Girardon, dopé par le passage de Paris-Nice dans sa commune, a soumis une idée au président du Département, « et si on organisait, non pas une étape du Tour de France mais un contre-la-montre avec Mont-Saint-Vincent dans la boucle… »
Tout est possible !
J.B.