Communiqué de la CGT du bassin montcellien.
L’UNION NATIONALE,
ELLE COMMENCE OÙ, ELLE FINIT OÙ ?
Face à cette crise sanitaire sans précédent, le Président a demandé, de respecter une forme d’union nationale. Mais une situation de crise doit-elle faire taire tout débat démocratique ? Car, à y regarder de plus près, pour tuer le Covid-19, Macron nous invite à une « union nationale » coincée entre la peste et le choléra. Mon œil, dit l’autre, l’idée c’est d’amener les opposants à limiter leurs critiques pour apporter un peu plus de crédit au gouvernement qui pourra, ensuite, exiger de la population un certain nombre de sacrifices.
Mettre entre parenthèses le débat démocratique sous prétexte de l’union nationale, c’est ce que l’on peut attendre de pire.
« Nous sommes en guerre. J’appelle tous les acteurs politiques, économiques, sociaux, associatifs, tous les Français à s’inscrire dans cette union nationale qui a permis à notre pays de surmonter tant de crises par le passé. » Emmanuel Macron, le 16 mars, quelques minutes avant d’annoncer aux Français le confinement du pays. Un appel à l’union nationale classique en temps de crise.
Mais la question, si elle peut être légitime, n’est pas simple à première vue. En 40, il y a le choix entre 2 « union nationale » – celle de Pétain et l’appel du général De Gaulle. Voilà un cas de conscience bien installé dans notre mémoire collective.
Et rompre l’union sacrée, ce serait se marginaliser du groupe et donc être perçu comme traître ? Il y a, en réalité, des ruptures tout à fait légitimes. De Gaulle en est le meilleur exemple. Qui oserait maintenant le qualifier de « traître » à la Nation, alors même qu’il a été condamné à mort pour haute trahison en juillet 1940 ?
Objectif 2020 : dessiner les contours de « l’après ». Celui-ci ne ressemblera pas au « jour d’avant » a promis Emmanuel Macron, qui s’est engagé à « tirer toutes les conséquences » de la crise, y compris politiques. « La Constitution prévoit trois possibilités : un remaniement du gouvernement (une candidature soudaine est apparue dans le paysage médiatique : Valls, prénom Manuel – confiné sur l’île de Minorque, dans l’archipel des Baléares NDLR), la démission du premier ministre, la dissolution de l’Assemblée nationale. Toutes les options sont sur la table », assure un éclaireur de l’Elysée.
Et on en rajoute dans la confusion, histoire de détourner l’attention pour faire oublier les volte-face, les mensonges, les approximations de tout et son contraire. Faire oublier la loi instaurant l’état d’urgence sanitaire, votée par la majorité présidentielle, et qui n’est pas une invitation à l’union nationale mais plutôt une invitation à la révolte nationale. Cette loi donne des pouvoirs exorbitants au Premier ministre et au ministre chargé de la santé avec des conséquences très importantes sur les
libertés individuelles et collectives d’aller et venir, de réunion et d’entreprendre.
Deux exemples qui concernent le monde du travail :
1°) Porter la semaine de travail à 60 heures maxi. C’est proprement « criminel » quand on pense au transport routier, aux services de santé et à la distribution.
2°) Murielle Pénicaud met à pied un inspecteur du travail qui tente de faire appliquer le droit. Anthony Smith, inspecteur du travail du département de la Marne, vient de se voir notifier la suspension immédiate de ses fonctions « dans l’intérêt du service » à titre conservatoire. Le motif de cette procédure d’une extrême violence ? Il lui est reproché d’avoir adressé des lettres de rappel de la réglementation aux entreprises de son secteur dans le cadre de la pandémie Covid-19.
Vous avez dit : « union nationale » ?…
Je pense que pour le moment on devrait mettre la CGT en coma artificiel prolongé….. On a pas besoin de la peste avec le Coronavirus !
Je n’ai jamais compris les réels intentions de la CGT tellement ils m’on habitué au bla bla, presque jamais d’action et toujours zéro résultat. Cependant je dois accordé que pour une fois le communiqué est bien travaillé avec quelques bons arguments.
Le débat démocratique dîtes-vous mais je pense sincèrement que vous ne connaissez pas la définition ; lorsque l’état a souhaitez vous associer aux négociations pour la réforme de retraites , votre gourou a tout simplement claqué la porte.Vous pensez que c’est le meilleur moyen de défendre les intérêts des salariés futurs retraités ; ben pour ma part je ne pense pas. A chaque fois que vous produisez un article , c’est pour critiquez et critiquez encore .
(…) Écoeurant. Avec eux la France est bien montée ! !!!!!
La CGT … le « virus » du monde du travail … infiniment petite mais terriblement nuisible !!