Communiqué de la CGT du bassin montcellien.
L’état d’urgence sanitaire :
Alerte sur les atteintes aux libertés !
Comment il a dit : “Mes chers compatriotes, nous aurons des jours meilleurs et nous retrouverons les Jours Heureux. J’en ai la conviction.” a promis Emmanuel Macron dans son allocution le 13 avril. Une référence historique au programme du Conseil National de la Résistance.
Programme qui dit que l’intérêt général doit toujours primer sur l’intérêt particulier. Programme qui fait référence à la domination de la finance dans les années 1930, à l’accaparement des richesses par une minorité, à la trahison des banques et des élites. Macron fait tout pour détruire l’héritage du CNR pour le plus grand bonheur du Medef !
Il est fort à parier que « les jours heureux » c’est nous, tout seul, qu’on va se les gagner !
Depuis la loi du 23 mars 2020, l’état d’urgence sanitaire a été instauré. Il a été prolongé jusqu’au 24 juillet, comme l’a annoncé Edouard Philippe dans sa présentation à l’Assemblée nationale d’un « plan de déconfinement ». Tout comme l’état d’urgence précédemment instauré, il permet au gouvernement de prendre des ordonnances et des mesures exceptionnelles dont certaines
peuvent donner lieu à des dérives. De plus, on peut largement craindre que certaines exceptions deviennent de droit commun.
Alors que les policier-es distribuent des masques à la population en Espagne ; en France, il appartiendra aux « forces de l’ordre »et aux services de sécurité des opérateurs de transport de faire respecter le port du masque et « le cas échéant de mettre des amendes », d’après le secrétaire d’Etat aux transports. Des consignes floues conduisent parfois à des verbalisations abusives. Le fichier d’Accès au dossier des contraventions prévu pour les infractions routières a été détourné de son objectif initial au service d’un nouveau délit de non-respect du confinement.
Ces nouvelles dispositions sont plus que contestables et permettent surtout de sanctionner les plus précaires et démuni-es. À partir du 11 mai, ce seront les déplacements inter-régions et interdépartements au-delà de 100 km qui feront l’objet d’attestations avec justificatifs (pour raison professionnelle et motif familial impérieux) et de contrôles.
À partir du 11 mai, un « traçage » des personnes testées positives au Covid-19 serait organisé par des « brigades » qui ne seront pas exclusivement composées de personnels médicaux, ce qui laisse craindre pour le respect du secret médical. L’application Stop-covid sur lequel le débat parlementaire est reporté, serait si elle est adoptée, un outil complémentaire pour cette fameuse «
brigade ». Ce type d’application pose de nombreuses questions sur l’instrumentalisation de la peur des citoyen-nes pour imposer des mesures de surveillance de masse.
Alors que le droit syndical n’est, en façade, pas remis en cause, et n’est pas censé être confiné, nous constatons également de nombreuses atteintes aux libertés syndicales. Dans cette logique, l’activité des représentant-es syndicaux-ales, via l’absence d’autorisations de déplacement, et le droit de grève sont entravés. Pire, la répression est loin d’être confinée !
La suspension totalement injustifiée d’un inspecteur du travail dans l’est ou encore les menaces de sanctions disciplinaires à la Caisse des dépôts et consignations contre deux femmes syndicalistes nous montrent à quel point, y compris au sein de la fonction publique, celles et ceux qui défendent l’intérêt général sont dans le viseur.
Pas de conquêtes sociales, sans libertés syndicales ! Ce slogan est plus que jamais d’actualité.
C’est bien en niant la démocratie sociale que le gouvernement impose des régressions sociales sans précédent. Ainsi, l’ordonnance du 15 avril qui organise cette régression s’est prise sans aucune négociation, ni consultation avec les organisations syndicales.
Et la méthode va loin, comme le dénonce l’intersyndicale de l’Inspection du Travail. La CGT, la FSU, la CNT, Sud, pointent du doigt le ministère du Travail qui a enjoint la Direction générale du travail (DGT) à faire entrave aux missions des inspecteurs du travail, pire à faire « comme si l’Inspection du travail entière était débranchée, voire détournée à d’autres fins que celle de
protéger les travailleurs » selon les mots du secrétaire général de la CGT du ministère du Travail.
La première préoccupation du ministère du Travail semble donc être celle de la reprise de l’activité économique plutôt que la sécurité des salariés présents dans les entreprises, en pleine crise du coronavirus. Notamment par le fait que les inspecteurs sont fliqués !
La DGT leur impose de demander l’aval de leur hiérarchie avant tout contrôle et un droit de veto a été instauré. Le ministère peut interdire aux agents de faire des contrôles, or la Convention 81 de l’OIT (Organisation internationale du Travail) garantit la liberté des agents. Les modalités d’intervention sont limitées, les hiérarchies demandant expressément à ne pas lancer de procédures.
Une plainte a d’ailleurs été transmise au directeur général de l’Organisation internationale du Travail et au conseil d’administration du Bureau international du travail (BIT).
Affaire à suivre…
Tous les Français comprennent que certains se complaisent dans la critique perpétuelle.
La Politesse semble se perdre dans leurs propos multiples ; On ne dit pas Macron mais plutôt Monsieur (c’est comme ça que mes parents m’ont appris la politesse.
L’état d’urgence va permettre que justement les Français retrouvent les jours heureux mais contrairement à ce que vous déclarez , c’est avec tout le monde que cela peut se faire , ne vous érigez pas en héros (c’est nous , tout seul) vous n’en avez pas l’étoffe.
Pour ce qui est des amendes et aucun français n’est favorable à la verbalisation à outrance mais force est de constater que la seule façon de limiter la propagation du virus est bien le confinement et s’il n’y avait pas eu de sanction ( sanctionner les plus précaires et démunis , encore des allégations sans fondement ; les FDO font leur travail sans demander au gens s’ils sont au chômage ou au smic ; ils constatent une infraction); je pense que la France serait dans l’impossibilité d’entrevoir le déconfinement.
Pour continuer d’endiguer la propagation du virus ; un contrôle de l’activité des personnes testées positives est un solution et ces équipes permettront de continuer l’action du gouvernement ; il n’est pas prévu de flicage comme vous le dîtes ; mais de contrôles sanitaires .
Pour ce qui est du droit syndical ; vous êtes la preuve de l’activité (souvent pour entretenir l’anxiété et des contre-vérités quasi perpétuelles)et l’autorisation de déplacement pouvait vous permettre de vous déplacer ; pour ce qui est du droit de grève , je trouve cette remarque est plus que déplacée ; les entreprises vont toutes souffrir de cette crise et vous voulez rajouter des difficultés pour permettre aux salariés de retrouver leur emploi (complètement à l’encontre de ce que les Français attendent d’un syndicat responsable)
Vous plaindre de ne pas avoir été consulté me fait sourire car tous les partis et organisations syndicales ont été consultées mais la politique de la chaise vide vous dessert probablement ( et de toutes manières vous auriez été contre)
La différence entre l’état et votre syndicat est tellement importante que l’état veut que les Français s’en sortent le mieux possible ; vous vous souhaitez mettre le plus de bâtons dans les roues pour que ce ne soit pas le cas ; et cela les Français s’en souviendront.
Malgré cela prenez soin de vous et de vos proches ; on peut ne pas être d’accord mais la santé de tous passe avant toutes divergences.
Trop💪!! 👏👏👏!! Enfin une réponse qui représente une grande partie des salariés. Merci Republiqun.
Quand un syndicat tel que la CGT ne cherche qu à diviser au lieu de rassembler et fait monter la peur aux seins des entreprises. Leur seul souhait, qui fait rappeler celui d un certain Mr Melanchon qui d ailleurs est bien trop silencieux depuis le début de la crise, celui de l’embrasement et d une révolution par la violence.