COP 29 – Le Parti communiste très mécontent du résultat

 

  membre du Parti de la Gauche Européenne-Section Bassin minier-

 

COP 29 : on veut des milliers de milliards !

 

La COP29 qui s’est tenue à Bakou en Azerbaïdjan s’est conclue avec un constat d’échec dans ce qui constitue le nerf de la guerre du défi climatique : le financement des mesures d’atténuation et d’adaptation au changement climatique pour respecter l’Accord de Paris.
La somme de 1300 milliards de dollars est nécessaires, selon des experts de l’ONU, pour mener à bien ces politiques. C’est à peine 300 milliards par an d’ici à 2035 la somme actée !
Le PCF, en cohérence avec le chiffrage de l’ONU, réitère qu’il faut tout faire pour atteindre plus de mille milliards de dollars d’aide. Le niveau du montant est important, mais la nature de ceux-ci aussi : cette somme doit être majoritairement fait de dons et non de prêts comme c’est encore trop le cas actuellement. Et si prêts il y a, ils doivent se faire à des taux nuls.
Le PCF regrette qu’il ait été plus facile dès le début de la COP de trouver un accord pour mettre en place un marché du carbone qu’un accord ambitieux solidaire de financement direct. Ce marché carbone, permettant à des pays et des entreprises de s’affranchir de baisser ses propres émissions en finançant des actions favorisant du stockage de carbone à l’étranger (plantations de forêts, restauration de mangroves, etc.) est une fuite en avant vers la marchandisation de notre bien commun qu’est le climat. Ce marché est un droit à polluer, à continuer d’émettre des gaz à effet de serre, en contrepartie d’argent, qui ne dit pas son nom.
Enfin, cette COP marque un recul en renonçant à confirmer son engagement vers une sortie des énergies fossiles comme cela a été durement acquis lors de la dernière COP.
Le jeu des grandes puissances fortement consommatrices de pétrole, ainsi que des pays producteurs de pétrole ont grandement contribué à cet échec.
Pour le PCF, la France doit prendre sa part dans la solidarité internationale contrairement à la décision du gouvernement de baisser d’un tiers l’aide au développement. Elle doit aussi agir dans la baisse de ses propres émissions territoriales mais aussi plus largement dans son empreinte carbone en incluant des objectifs de baisse d’émissions importées, ce qui passera par une réindustrialisation de nos territoires.
Pour ce faire, le Plan Climat élaboré par le PCF, Empreintes2050 constitue un document unique en son genre dans le paysage politique : il détaille année après année jusqu’en 2050, dans tous les secteurs, les objectifs de baisse des émissions, et les moyens alloués afin à la fois de sauver le climat et assurer les jours heureux.

 

Permanences tous les mardis de 10h à 11h30 – 10 rue d’Autun à Montceau-les-Mines

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